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Le président américain Donald Trump (gauche) et son homologue chinois Xi Jinping à Mar-a-Lago, la résidence du président américain à Palm Beach, en Floride, le 7 avril. |
Le président américain Donald Trump (gauche) et son homologue chinois Xi Jinping à Mar-a-Lago, la résidence du président américain à Palm Beach, en Floride, le 7 avril. |
Après avoir fait du géant asiatique un épouvantail durant sa campagne électorale, M. Trump avait finalement modéré son propos une fois installé à la Maison Blanche, avant de recevoir son homologue chinois en grande pompe début avril dans sa villa de Mar-a-Lago en Floride.
Le président américain avait alors salué des "progrès spectaculaires" dans la relation sino-américaine et promis un "plan d'action" de 100 jours pour renforcer la coopération entre les deux pays --dont l'accord dévoilé vendredi signe les "premiers résultats" selon un communiqué commun.
Selon le texte, la Chine autorisera d'ici la mi-juillet les importations de boeuf américain. Pékin avait déjà annoncé en septembre une levée partielle de son embargo vieux de 13 ans sur la viande bovine provenant des États-Unis, mais cette décision peinait à se concrétiser.
Pékin avait entièrement banni depuis 2003 les importations de boeuf américain après la découverte d'un premier cas d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) aux États-Unis.
L'accès au prometteur marché chinois, où la consommation de viande s'envole sur fond d'essor de la classe moyenne et d'évolution du régime alimentaire traditionnel, était jugé crucial pour les éleveurs américains et une revendication de longue date de Washington.
En retour, les États-Unis ont promis de retirer "aussitôt que possible" les barrières aux exportations de volaille chinoise.
Dans le dossier énergétique, les États-Unis vont accorder leur feu vert aux entreprises chinoises pour qu'elles achètent du gaz naturel américain, et la Chine "ne sera pas traitée moins favorablement que les autres pays" ne disposant pas d'un accord de libre-échange avec la première puissance économique mondiale.
De son côté, Pékin permettra aux firmes étrangères d'offrir des services de notation financière dans le pays et le régime communiste promet de prendre des mesures en vue d'accorder aux systèmes américains de paiement électronique un "accès rapide et complet" à son marché.
Enfin, la Chine s'est félicitée de l'envoi d'une délégation américaine à son vaste forum diplomatique des "Nouvelles routes de la soie", qui s'ouvrira dimanche 14 mai à Pékin et dont Washington a dit dans le communiqué "reconnaître l'importance".
Cet accord intervient alors que Donald Trump s'est engagé à agir pour réduire le déficit commercial abyssal entre les États-Unis et la Chine, qui a atteint près de 350 milliards de dollars l'an dernier.
AFP/VNA/CVN