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Abdelmadjid Tebboune (centre) élu chef de l'État en Algérie, le 12 décembre sur son trajet vers le bureau de vote. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Agé de 74 ans et natif de Mecheria, une localité relevant de la province de Naâma et située à 660 km au sud-ouest d'Alger, M. Tebboune a occupé plusieurs hautes fonctions au sommet de l'État.
Enarque, le nouveau président a été plusieurs fois secrétaire général ou wali (préfet) dans différentes provinces du pays entre 1975 et 1989. Il a ensuite été chargé de départements ministériels. Il a occupé les postes de ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, chargé des collectivités locales (1991-1992), ministre de la Culture (1999), ministre des Collectivités locales (2000-2001) et ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme (2001-2002).
En 2012, M. Tebboune retrouve le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme, élargi en 2013 à la Ville.
Avant sa nomination par son prédécesseur Abdelaziz Bouteflika au poste de Premier ministre en mai 2017, il avait assuré l'intérim du ministère du Commerce.
Lors de la campagne électorale, M. Tebboune s'était engagé, à "tout entreprendre" pour "réaliser les attentes et les aspirations légitimes portées par le Hirak (protestation populaire) du 22 février", présentant "54 engagements" pour "l'instauration d'une nouvelle République".
Il a, par ailleurs, promis d'engager une nouvelle politique de développement, préconisant un "nouveau modèle économique basé sur la diversification de la croissance et l'économie de la connaissance".
Il a promis également d'"ériger l'accès au logement en priorité absolue" et d'œuvrer pour "la préservation du système de sécurité sociale et de retraite" ainsi que pour "garantir à tous les citoyens un accès facile à des soins de santé performants".
En termes d'emploi, il s'est engagé à réduire le taux de chômage, notamment chez les jeunes et les femmes.