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Construction de logements dans le quartier de Jabal Abu Ghneim, où a été construite la colonie israélienne de Har Homa dans les années 90, le 27 octobre à Jérusalem-Est. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Nabil Abou Roudenah, un important adjoint du président Abbas, a indiqué dans un communiqué de presse officiel diffusé par l'agence de presse palestinienne Wafa, que M. Abbas réclamait la convocation d'une session d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU.
"La demande consiste à débattre et discuter de l'enraiement des graves atteintes qu'Israël commet à Jérusalem et les violations contre le lieu saint de la Mosquée Al-Aqsa", a déclaré M. Abou Roudenah.
Les Palestiniens exhortent le Conseil de sécurité à agir immédiatement afin d'empêcher la nouvelle vague de construction d'implantations approuvée par le gouvernement israélien.
"Cette vague de colonisation menace sérieusement le processus de paix dans son ensemble", a averti le responsable palestinien.
Dimanche soir 26 octobre, Radio Israël a rapporté que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de l'Économie, Naftali Benet, avaient approuvé un projet visant à construire jusqu'à 2 000 nouveaux logements dans les implantations juives en Cisjordanie.
Cette mesure a été largement condamnée par la communauté internationale. La semaine dernière, l'Union européenne a démarqué des "lignes rouges" pour Israël quant à sa politique de colonisation en Cisjordanie, mettant en garde l'État hébreu contre toute mesure susceptible de compromettre la création d'un État palestinien.
Les États-Unis ont vivement critiqué lundi 27 octobre la décision israélienne de construire 1.000 nouveaux logements à Jérusalem-Est, affirmant qu'une telle action était "incompatible" avec les efforts de paix entrepris dans la région.
"Nous continuons à avoir une position parfaitement claire : nous considérons les activités de colonisation illégitimes et nous nous opposons sans équivoque à toute décision unilatérale qui fait tort à l'avenir de Jérusalem", a déclaré la porte-parole du département d'État, Jennifer Psaki, "très inquiète" de la décision israélienne. "Les dirigeants israéliens ont affirmé qu'ils soutiendraient un chemin vers une solution à deux États, mais ce type d'action serait incompatible avec les efforts de paix", a-t-elle ajouté.
Xinhua-AFP/VNA/CVN