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À Wall Street, le Nasdaq et le S&P 500 à des sommets. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon les résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average s'est apprécié de 23,89 points, à 22.405,09 points, le Nasdaq, à forte coloration technologique, de 42,51 points, à 6.495,96 points, et l'indice élargi S&P 500 de 9,30 points, à 2.519,36 points.
L'indice regroupant les sociétés du secteur technologique au sein du S&P 500 a enregistré la plus forte progression (+0,75%).
Les grands noms du secteur ont fini en hausse: Apple est monté de 0,55%, Alphabet, la maison-mère de Google, de 1,01%, Facebook de 1,23%, Netflix de 0,36% et Amazon de 0,52%.
Les statistiques du jour sur l'économie américaine étaient mitigées, avec notamment une croissance timide des revenus (+0,2%) et des dépenses (+0,1%) des ménages en août et une inflation restant au même niveau (+1,4% sur un an) pour le 3e mois consécutif.
Mais de façon générale, "la croissance des profits des entreprises reste importante, la croissance de l'économie est solide, et les responsables politiques à Washington se concentrent sur le développement d'une stratégie favorable aux entreprises", a avancé Jack Ablin, de BMO Private Bank pour justifier les nouveaux records.
Attendu avidement par les marchés depuis l'élection de Donald Trump fin 2016, le projet de réforme des impôts a été présenté mercredi 27 septembre. De nombreux arbitrages restent toutefois à discuter.
"Dans l'ensemble le marché est parvenu à contredire les statistiques historiques selon lesquelles septembre est l'un des pires mois de l'année", a remarqué David Levy de Commonwealth Foreign Exchange.
Depuis fin août, le Dow Jones a progressé de 2,08%, le Nasdaq de 1,05% et le S&P 500 de 1,93%.
"Les entreprises à petite capitalisation", ou encore l'indice Russell 2000 regroupant les moyennes capitalisations, "qui depuis plusieurs mois n'avançaient pas aussi rapidement que les grands indices du marché, se sont particulièrement appréciés", a-t-il souligné.
"Les investisseurs se sont un peu éloignés des actifs les moins risqués, comme les entreprises du secteur des biens de consommation ou les bons du Trésor, pour des actifs plus risqués", a ajouté M. Levy.