>>Australie : le confinement de Sydney prolongé jusqu'à fin septembre
>>Australie : le confinement de Melbourne prolongé et assorti d'un couvre-feu
Des habitants de Sydney pique-niquent au Royal Botanic Garden au premier jour de l'assouplissement du confinement, le 13 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Familles et amis se sont rassemblés dans les parcs et sur les plages de la plus grande ville australienne, paralysée depuis 11 semaines après l'apparition du variant Delta.
Ce n'est toutefois qu'un début de retour à la vie normale car les règles demeurent strictes, les rassemblements à l'extérieur étant limités à cinq personnes entièrement vaccinées pour une durée maximale d'une heure. Certaines zones sensibles sont soumises à des règles encore plus sévères.
La limitation des déplacements à un rayon de 5 km reste en vigueur dans la ville.
Bien que faible, cet assouplissement des restrictions rendra le confinement "bien plus facile", juge Lisa Doyle, soignante à Sydney.
"Le fait que nous puissions sortir et nous rassembler me donne une plus grande tranquillité d'esprit", a-t-elle expliqué.
L'obligation de rester chez soi doit être levée pour les personnes vaccinées à Sydney et dans l'État de Nouvelle-Galles du Sud quand le taux de vaccination complète dépassera les 70%, probablement en octobre, si le rythme actuel se poursuit.
Ce premier assouplissement est "génial" pour Damien Carr, en retraite progressive, qui attend cependant, comme beaucoup d'autres, la fin des restrictions.
"Je peux voir plus d'amis mais j'adorerais voir mes enfants. Je n'ai pas pu voir ma fille depuis plus de deux mois, pourtant elle ne vit qu'à 10 km d'ici, déclare-t-il. Le plus dur avec le confinement c'est de ne pas voir sa famille. Qu'elle soit à 20 km ou à 2.000 km".
Les habitants de Sydney espèrent que ces quelques changements sont le début de la fin de 18 mois de restrictions.
"La plupart des gens que je connais veulent aller au restaurant, veulent faire la fête, veulent célébrer les anniversaires, ajoute M. Carr. Mais je ne crois pas qu'on en ait encore fini".
AFP/VNA/CVN