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Photo non datée, diffusée le 12 septembre par le service de la vie sauvage de Sabah, en Malaisie, montrant un vétérinaire effectuant un test au COVID-19 sur un orang-outang. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Une trentaine de primates de l'État malaisien de Sabah, sur l'île de Bornéo, ont subi ces tests mardi 14 septembre et ils sont tous ressortis négatifs, ont indiqué les autorités locales de protection de la nature.
"Des tests pour le COVID-19 ont été un instrument vital pour nous aider à traverser cette pandémie, et c'est aussi très important pour la population d'orangs-outans", a souligné Sen Nathan, directeur adjoint du département de la protection des animaux de l'État de Sabah, dans un communiqué publié samedi 11 septembre.
Il s'agit des premiers tests effectués sur les orangs-outans dans le pays d'Asie du Sud-Est. La procédure a été décidée après que du personnel d'un parc naturel et centre de rééducation à la vie sauvage pour les primates a été infecté.
"Cette maladie pourrait être très dangereuse pour leur santé et remettre en cause leur rééducation à la vie sauvage", a précisé Sen Nathan.
Les vétérinaires vont continuer à surveiller les singes et des tests seront effectués régulièrement.
Des animaux ont été testés positifs au COVID-19 à plusieurs occasions. Ce week-end, un zoo d'Atlanta, aux États-Unis, a annoncé que plusieurs de ses gorilles avaient été contaminés. Des chats, des chiens et un furet ont aussi été infectés.
La Malaisie, comme d'autres pays d'Asie du Sud-Est, est aux prises avec une vague importante de COVID-19 aggravée par le variant Delta hautement contagieux. Le pays enregistre ces dernières semaines plusieurs milliers de nouveaux cas et des centaines de morts par jour.
L'État de Sabah, au nord de l'île de Bornéo, qui abrite de vastes étendues de forêts vierges et une grande biodiversité, a aussi vu une flambée du nombre de cas chez ses habitants.
Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), les orangs-outans de Bornéo sont en danger critique d'extinction.
Leur population a diminué de plus de 50% au cours des 60 dernières années, selon l'ONG environnementale WWF, du fait d'une réduction de leur habitat à cause de l'exploitation forestière, des plantations de palmiers à huile et de l'exploitation d'autres ressources naturelles.
L'île de Bornéo est partagée entre la Malaisie, l'Indonésie et Brunei.
AFP/VNA/CVN