Convention démocrate : le populaire Bill Clinton encense Obama

L'ancien président américain Bill Clinton a enflammé la convention démocrate le 5 septembre au soir à Charlotte, qui a formellement investi Barack Obama pour représenter les couleurs du parti à la présidentielle de novembre.

L'ancien président américain Bill Clinton (gauche) et le président Barack Obama lors de la convention démocrate le 5 septembre au soir à Charlotte. Photo : AFP/VNA/CVN

Dans un discours d'une cinquantaine de minutes, longuement ovationné, M. Clinton a lancé un vibrant plaidoyer en faveur du président Obama, disant croire en lui "de tout cœur" et insistant sur les capacités du président sortant à redresser l'économie. L'ancien président de 66 ans, toujours extrêmement populaire aux États-Unis, a une fois de plus montré qu'il était un orateur hors pair en jouant avec un public conquis d'avance tout en lançant des charges assassines contre le candidat républicain Mitt Romney et son colistier Paul Ryan.

"Je veux un homme qui croit sans le moindre doute que nous pouvons recréer le rêve économique américain", a affirmé Bill Clinton, dénonçant au passage "la pagaille totale" laissée par les républicains à Barack Obama il y a quatre ans, qu'"aucun homme n'aurait pu résoudre". "Aucun président, aucun président - pas moi-même ni aucun de mes prédecesseurs, personne n'aurait pu réparer les dégâts causés en seulement quatre ans", a-t-il dit.

M. Obama, arrivé plus tôt dans la journée à Charlotte et qui devait s'exprimer le 6 septembre au soir devant la convention démocrate, est ensuite monté sur la tribune du Time Warner Cable Arena, enceinte où étaient réunis près de 6.000 délégués du parti démocrate. Devant un public en délire, M. Clinton l'a accueilli en s'inclinant et en l'embrassant, avant que les deux hommes se retirent.

Président de 1993 à 2001, M. Clinton avait lui dirigé les États-Unis en période de forte croissance, de chômage faible et de surplus budgétaires, malgré une politique fiscale moins avantageuse pour les riches que celle défendue par les républicains, un fait que rappelle souvent M. Obama pour argumenter en faveur de ses propres projets.

Dans une campagne âpre qui reflète le faible écart des sondages, le camp de M. Romney a assuré que M. Obama, sous qui la dette publique a crû de plus de 5.000 milliards de dollars, ne pouvait pas décemment se réclamer de M. Clinton.

AFP/VNA/CVN

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