Un bateau de migrants au large de l'île italienne de Lampedusa, le 12 avril 2011. |
Un bateau de migrants au large de l'île italienne de Lampedusa, le 12 avril 2011. |
Des vedettes des garde-côtes et de la police financière, des hélicoptères et trois bâtiments de l'OTAN -un italien, un allemand et un turc-- participent aux recherches, ont-ils précisé à l'agence italienne ANSA.
Le nombre de disparus recherchés est encore indéterminé, mais pourraient être plusieurs dizaines. Des survivants ont parlé en effet de plus d'une centaine d'immigrés, qui seraient tunisiens, à bord du bateau au total. L'alerte a été donnée tard dans la soirée de le 6 septembre par un téléphone satellitaire d'un des naufragés.
Cette grosse barque de pêche d'une dizaine de mètres de long a coulé à environ 12 miles marins de Lampedusa, île italienne proche des côtes d'Afrique du Nord, où débarquent chaque année des milliers d'immigrés clandestins amenés par des passeurs dans des embarcations peu sûres.
Vers 02h30 du matin (00h30 GMT), de premiers naufragés ont été récupérés en mer. D'autres ont pu gagner à la nage le petit îlot de Lampione. Les opérations sont coordonnées par le centre opérationnel des capitaineries des ports italiens de la région, qui sont en contact avec le commandement de l'OTAN. Des embarcations privées et des plongeurs ont été sollicités pour participer aux secours.
AFP/VNA/CVN