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L'Américain Caeleb Dressel lors de la finale du 100 m papillon aux JO de Tokyo, le 31 juillet. |
L'Américain Caeleb Dressel lors de la finale du 100 m papillon aux JO de Tokyo, le 31 juillet. Photo : AFP/VNA/CVN |
Double champion du monde, le Floridien de 24 ans s'est imposé en 49 sec 45, améliorant son propre record de 2019 (49.50), résistant au retour de Milak (49.68), alors que Ponti complétait le podium (50.74) à plus d'une seconde.
Comme à son habitude, Dressel a pris les commandes grâce à sa coulée sans égale, virant en tête avec déjà 65/100e d'avance sur Milak, qui avait écrasé la finale du 200 m papillon.
Seulement titré en relais aux JO-2016 de Rio (4x100 m et 4x100 m quatre nages) et 6e du 100 m, l'Américain est devenu dans l'intervalle un monstre du sprint, cumulant 13 titres de champion du monde depuis 2017.
Après avoir lancé lundi 26 juillet le 4x100 m américain vers l'or, il a savouré jeudi 29 juillet sa première consécration individuelle sur 100 m nage libre, la course reine de la natation, devançant l'Australien Kyle Chalmers après la finale la plus rapide de l'histoire des Jeux.
Et ce titre ne fait que lancer sa matinée, puisqu'il doit replonger 45 minutes plus tard en demi-finales du 50 m nage libre, après avoir signé vendredi soir 30 juillet le meilleur chrono des séries, en 21 sec 32.
Enfin, il s'élancera à 11h43 locales pour la finale du 4x100 quatre nages mixte, une épreuve qui fait son apparition aux Jeux et avait été dominée en séries par les Britanniques, alors que Dressel était ménagé.
Noé Ponti, troisième, complète la moisson des Suisses après le bronze la veille du Genevois Jérémy Desplanches sur 200 m quatre nages, soit les deux premières médailles helvètes en natation depuis Etienne Dagon, troisième du 200 m brasse aux JO-1984 de Los Angeles.