Libération d'un Français enlevé début mars en République démocratique du Congo

Le président français Emmanuel Macron a annoncé dimanche 28 mai la libération d'un Français qui avait été "enlevé le 1er mars dans l'Est de la République démocratique du Congo" (RDC), dans un communiqué de l'Élysée.

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Le président Emmanuel Macron, le 27 mai au Stade de France à Saint-Denis, près de Paris.

Le président français Emmanuel Macron a félicité l'ensemble des acteurs qui ont oeuvré à sa libération, "en particulier les autorités de la République démocratique du Congo pour leur mobilisation et l'efficacité de leur action".

L'Élysée n'a pas fourni de précisions sur son identité.

Une source diplomatique a indiqué de son côté que l'otage libéré était un Français qui figurait parmi cinq employés de la société minière canadienne Banro enlevés dans l'Est de la RDC, un rapt dont le ministère français des Affaires étrangères avait fait état le 2 mars. Banro exploite deux mines d'or, à Twangiza et Namoya, et mène des travaux d'exploration aurifère dans le pays.

Parmi les quatre autres employés enlevés, un Tanzanien a été libéré en avril, mais trois Congolais sont encore aux mains des ravisseurs, d'après le ministère congolais de l'Intérieur, qui mène des "efforts très avancés" pour obtenir leur libération.

Le 8 mai, un Français travaillant pour une organisation américaine spécialisée dans le secteur de l'environnement avait été libéré trois jours après son enlèvement dans le secteur de Mwenga par des hommes armés appartenant à un groupe d'autodéfense, également dans l'Est de la République démocratique du Congo.

Il avait été libéré "après des tractations avec ses ravisseurs et sans versement de rançon", avait alors affirmé Dominique Bofondo, administrateur du territoire de Walungu dans le Sud-Kivu (Est).

L'Est congolais, constellé de groupes armés nationaux et étrangers, est déchiré par plus de vingt ans de conflits armés, alimentés par des différends ethniques et fonciers, la concurrence pour le contrôle des ressources minières de la région et des rivalités entre puissances régionales.

Les enlèvements, notamment de personnels étrangers et congolais d'organisations humanitaires, sont fréquents dans la région.

AFP/VNA/CVN

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