En Zambie, première étape de sa tournée africaine, Mme Clinton a défendu la politique commerciale américaine qui offre des bénéfices commerciaux aux pays remplissant les normes démocratiques et celles du marché libre. "Nous pensons qu'à long terme, les investissements en Afrique doivent être durables et pour le bénéfice du peuple africain" , a déclaré Mme Clinton à la télévision sud-africaine. "C'est facile, et nous avons vu cela à l'époque coloniale, c'est facile de venir, sortir les ressources naturelles, payer les dirigeants et partir. Et quand vous partez, vous ne laissez pas grand chose derrière pour les peuples qui restent" , a-t-elle ajouté. "Lorsque les gens viennent en Afrique pour réaliser des investissements, nous voulons qu'ils le fassent bien mais nous voulons également qu'ils le fassent efficacement. Nous ne voulons pas qu'ils mettent à mal la bonne gouvernance" , a-elle affirmé. "Les États-Unis investissent dans le peuple de Zambie, pas uniquement dans les élites" , a ajouté la secrétaire d'État.
La visite d'Hillary Clinton en Zambie traduit l'intérêt croissant des États-Unis pour les économies africaines. Les États-Unis seraient les principaux donateurs de l'Afrique, ayant fourni près 7,6 milliards de dollars.
Mme Clinton se trouve à Lusaka dans le cadre de la conférence annuelle du groupe de l'Agoa (Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique).
Cette législation américaine permet à 37 pays africains d'exporter sans droits de douane aux États-Unis, depuis 2000 et jusqu'en 2015, si les bénéficiaires respectent les normes fondamentales de la démocratie et du libre marché.
AFP/VNA/CVN