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Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo devant un logo de Huawei lors d'une conférence de presse le 15 juillet au Département d'État à Washington. |
Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo devant un logo de Huawei lors d'une conférence de presse le 15 juillet au Département d'État à Washington. |
Les tensions entre les deux premières économies mondiales se sont aggravées sur de multiples fronts, de l'imposition fin juin par la Chine d'une loi draconienne sur la sécurité nationale à Hong Kong, aux revendications territoriales de Pékin en mer de Chine méridionale, en passant par la répression contre des musulmans ouïghours dans le Xinjiang, dans le nord-ouest chinois. Le président Donald Trump a mis fin mardi 14 juillet au régime économique préférentiel accordé par les États-Unis à Hong Kong et signé une loi prévoyant des sanctions contre la répression dans l'ex-colonie britannique.
La Chine a répliqué en menaçant Washington de mesures de représailles et en convoquant l'ambassadeur des États-Unis à Pékin, Terry Branstad. Mercredi 15 juillet, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a annoncé que les États-Unis allaient imposer des restrictions de visa aux employés des sociétés technologiques chinoises, comme Huawei, s'ils apportaient "un soutien matériel" à des violations des droits humains.
"Les groupes de télécommunication du monde entier peuvent se considérer comme prévenus: s'ils font des affaires avec Huawei, ils font des affaires avec des auteurs de violations des droits humains", a déclaré M. Pompeo au cours d'une conférence de presse. M. Pompeo s'est aussi félicité de la décision du gouvernement britannique de couper les liens avec Huawei, annonçant qu'il se rendrait au Royaume-Uni et au Danemark la semaine prochaine.
AFP/VNA/CVN