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Interview d'Emmanuel Macron à l'Élysée, le 14 juillet à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Cette nouvelle injection d'argent public interviendra dès "la rentrée" et ne comprend pas le coût des mesures de chômage partiel de longue durée, a précisé l'Élysée. Elle s'ajoutera aux 460 milliards déjà engagés en mesures sectorielles et de soutien à l'économie depuis le début de l'épidémie.
En revanche, le chef de l'État a exclu toute augmentation d'impôts pour compenser l'explosion des dépenses publiques.
"Il y a une trajectoire fiscale qui a été décidée, votée par la représentation nationale, c'est celle qui sera tenue", a-t-il affirmé, ajoutant qu'"on ne [résolvait] pas une crise comme celle-ci en augmentant les impôts".
"Si on dit qu'on va augmenter les impôts, les gens ne consomment pas, le doute s'installe et le pays ne repart pas", a-t-il justifié.
Il a cependant évoqué une "option possible" de "décaler un peu, pour les plus fortunés (...) la suppression de la taxe d'habitation".
Un modèle "écologique, industriel et environnemental"
Pour la suite de son mandat, Emmanuel Macron a plutôt décidé d'opter pour l'investissement à grande échelle, dans de nombreux secteurs et avec pour fil rouge la transition écologique.
Ces investissements "font partie de cette dette COVID que nous allons mettre de côté et amortir sur le très long terme", a précisé le locataire de l'Élysée, ajoutant qu'une partie de ceux-ci seraient financés par des fonds européens issus du futur plan de relance pour l'Union européenne.
"On doit rentrer -et ce plan de relance en est l'opportunité- dans la construction d'un modèle qui est à la fois écologique, industriel et environnemental", a-t-il plaidé.
Pour y parvenir, le chef de l'État compte lancer plusieurs chantiers, notamment "un grand programme de rénovation" énergétique, en commençant d'abord par les écoles et les Ehpad.
Le tout afin de "faire des économies d'énergie massives, avoir nos enfants et nos aînés qui vivent beaucoup mieux, produire de l'emploi", a argumenté le président.
AFP/VNA/CVN