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>>Wall Street ouvre, prudente, en ordre dispersé après la hausse de la veille
Un opérateur du New York Stock Exchange |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon des résultats définitifs, l'indice Dow Jones a grappillé 0,28% à 31.990,04 points et le S&P 500 a pris 0,13% à 3.966,84 points. Le Nasdaq, à dominante technologique, a lâché 0,43% à 11.782,67 points. "Le marché a perdu ses gains de début de séance et c'est surtout le Nasdaq qui a pesé sur l'ensemble du marché", a indiqué Peter Cardillo de Spartan Capital. "La raison en est que les investisseurs se montrent prudents avant les résultats des grands noms de la tech", a-t-il ajouté.
Alors que la semaine est une des plus chargée en termes de résultats de sociétés, les chiffres des mégacapitalisations Alphabet (Google, +0,14%) et Microsoft (-0,59%) sont attendus mardi après la clôture. Dans le sillage de ces attentes, tous les grands noms du secteur ont terminé dans le rouge, de Facebook (Meta, -1,55%) à Amazon (-1,05%) en passant par Twitter (-1,48%) et Netflix (-0,88%).
Les titres des fabricants de semi-conducteurs ont aussi terminé en territoire négatif comme Nvidia (-1,70%) ou AMD (-0,64%), dans l'attente d'un vote du Sénat américain pour un soutien de 50 milliards d'USD à l'industrie, qui souffre des difficultés dans la chaîne d'approvisionnement.
Au total, quelque 175 entreprises du S&P 500 vont publier leurs comptes trimestriels cette semaine "parmi lesquelles les plus importantes au monde", de quoi rendre les investisseurs anxieux, ont souligné les analystes de Wells Fargo.
La Fed dans le viseur
Outre les résultats de sociétés, les marchés auront les yeux braqués sur la réunion monétaire de la Réserve fédérale (Fed) qui commence mardi 26 juillet. La Banque centrale américaine devrait annoncer mercredi 27 juillet une nouvelle hausse de 0,75 point de pourcentage dans le but de juguler l'inflation, selon la majorité des opérateurs.
"Cette hausse de 75 points de base est déjà prise en compte par les marchés", notait Peter Cardillo, mais selon lui, "ce sont les résultats d'entreprises qui vont donner le ton à la Bourse pour le reste de l'été". Les investisseurs vont aussi guetter des indicateurs cruciaux de l'économie américaine, à commencer par la première estimation du Produit intérieur brut (PIB) au 2e trimestre attendue jeudi.
La première économie mondiale était déjà en contraction au 1er trimestre (-1,6%). Techniquement, une économie est considérée en récession après deux trimestres consécutifs de croissance négative. Le président américain Joe Biden a néanmoins assuré lundi soir 25 juillet que le pays ne connaîtrait pas de récession.
Sa secrétaire au Trésor, Janet Yellen, avait aussi certifié dimanche 24 juillet que si l'économie américaine ralentissait, les données économiques n’annonçaient pas de récession. "Une récession est une contraction généralisée qui affecte de nombreux secteurs de l'économie. Nous n'avons tout simplement pas ça", avait déclaré la ministre de l'Économie et des Finances. L'inflation pour juin mesurée par l'indice PCE, le baromètre préféré de la Fed, est aussi attendue vendredi 22 juillet.
À la cote, les actions du secteur pétrolier ont fortement rebondi dans le sillage d'une hausse des prix du pétrole liée à l'annonce du gazier russe Gazprom qu'il allait diminuer de façon drastique les livraisons de gaz à l'Europe à partir de mercredi 27 juillet. Chevron a pris 2,97%, ExxonMobil 3,32% et ConocoPhillips 4,43%.
Walmart, le numéro de la distribution discount, chutait de presque 8% après la clôture (-0,14% à 132,02 USD), à la suite de son annonce d'une baisse de ses prévisions de profits alors que l'inflation change les habitudes de ses clients.
Le titre du fabricant de barbecues Weber est descendu aux enfers (-12,65% à 6,56 USD), après avoir accusé une perte au 2e trimestre et prévu une chute de ses ventes pour le suivant, tandis que son PDG quitte le groupe.