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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 a grappillé 20,73 points à 6.237,55 points. La semaine passée, la place parisienne avait gagné 3%, en hausse pour la troisième semaine d'affilée. "On est dans une séance creuse" en raison de l'attentisme des investisseurs vis-à-vis de la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) et des publications de résultats des entreprises, a commenté Florian Allain, gérant chez Mandarine Gestion. La lutte contre l'inflation sera à nouveau au centre de la réunion de mercredi 27 et jeudi 28 juillet de la Fed.
L'institution devrait procéder à une hausse de 75 points de base de ses taux directeurs, "c'est quasi sûr", note Florian Allain, et peu importe si cela va provoquer un fort ralentissement de l'économie américaine. "Une récession technique a minima est pratiquement admise par les économistes américains". Une journée de lundi 25 juillet assez creuse en matière de publications de résultats a incité également à l'attentisme.
Mardi matin 26 juillet, LVMH, Dassault Systèmes, Rémy Cointreau ou encore Lagardère sont au programme de la place financière parisienne. Source d'inquiétude pour l'économie européenne, le géant russe Gazprom a annoncé qu'il réduirait dès mercredi drastiquement les livraisons de gaz russe à l'Europe via le gazoduc Nord Stream, arguant de la nécessité de maintenance d'une turbine. Les livraisons seront réduites à environ 20% des capacités du gazoduc, contre quelque 40% actuellement.
"S'il y a un arrêt des livraisons de gaz russe de Gazprom à court terme et aucune solidarité entre les pays européens, la situation va devenir problématique", souligne M. Allain. Signe de ces inquiétudes, le prix du gaz naturel européen bondissait de plus de 10% et l'euro a annulé tous ses gains de la journée dans le sillage de cette annonce.
Mise en orbite pour Eutelsat et OneWeb ?
L'opérateur français de satellites a confirmé avoir engagé des discussions en vue d'un "éventuel rapprochement" avec le britannique OneWeb et sa constellation, une opération destinée à créer un géant dans la course à l'internet depuis l'espace face au mastodonte Starlink de l'américain SpaceX. Les actionnaires des deux groupes devraient chacun détenir à terme la moitié de la future entité. L'action a chuté de 17,83% à 8,57 euros.