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Des opérateurs du New York Stock Exchange. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Dow Jones a perdu 0,57%, l'indice Nasdaq a lâché 1,06% et l'indice élargi S&P 500 a abandonné 0,70%. "Il y a une sorte de malaise aujourd'hui", a réagi Steve Sosnick, d'Interactive Brokers.
Aux inquiétudes liées à la remontée des taux et au coup de chaud du pétrole, mardi 5 septembre, est venu s'ajouter le sentiment que "la Chine ne stimule pas autant son économie que l'espérait le marché", a ajouté l'analyste, s'appuyant sur des mesures ciblées et non un grand plan de relance, comme cela a pu être le cas par le passé.
Toujours concernant la Chine, "le fait qu'ils s'en prennent à Apple a pesé sur le marché, parce que c'est la plus grosse capitalisation".
Selon le Wall Street Journal, les autorités ont interdit aux employés d'agences gouvernementales l'usage professionnel d'iPhone, ou même, pour les détenteurs du smartphone d'Apple, de l'emmener sur leur lieu de travail. La directive concernerait également d'autres modèles de téléphones non chinois.
La firme de Cupertino a perdu plus de 100 milliards d’USD de capitalisation boursière sur la seule séance de mercredi (-3,58%). Outre Apple, "on a vu des prises de bénéfices sur tous les gros acteurs de la tech", a relevé Steve Sosnick.
Le chouchou de Wall Street cette année, Nvidia, a ainsi cédé 3,05%, suivi par Amazon (1,39%) et Alphabet (-0,98%). Ces quatre valeurs pesant un quart du Nasdaq, elles ont entraîné, à elle seule, l'indice vers le bas. Dans l'ensemble, les variations sont néanmoins restées modérées, sur une place new-yorkaise peu animée.
"Je n'ai pas vu de nervosité ou de peur aujourd'hui", a affirmé Steve Sosnick. "C'est plus un sentiment général selon lequel il n'y pas beaucoup d'éléments positifs de nature à tirer le marché, qui entre dans une période traditionnellement difficile", à savoir septembre, pire mois de l'année pour les actions.
L'indice de volatilité VIX, qui mesure la fébrilité éventuelle des investisseurs, a certes remonté ces derniers jours mais reste à un niveau très faible.
Ailleurs au tableau des valeurs, le spécialiste des bureaux partagés WeWork a pris un éclat (-3,38%) après la publication d'une lettre du directeur général David Tolley, selon lequel le montant des loyers dont doit s'acquitter chaque mois le groupe "demeure trop élevé".
La compagnie new-yorkaise, qui avait reconnu, le mois dernier, que sa survie était en jeu, a ainsi entamé la renégociation de "quasiment tous" ses baux pour réduire ses charges.
Le géant canadien des oléoducs Enbridge a été maltraité (-5,89%) après l'annonce, mardi après Bourse, du rachat d'actifs auprès de l'énergéticien américain Dominion Energy (-1,80%), pour 14 milliards de dollars au total en incluant la dette.
Comcast a progressé (+0,83%), alors qu'approche une échéance concernant la cession à Disney (-0,26%) par le câblo-opérateur de sa participation dans la plateforme de streaming Hulu, dont il détient un tiers du capital. Le directeur général Brian Roberts a estimé que la valeur de la plateforme avait augmenté et justifiait un prix plus élevé que celui fixé initialement.
L'opérateur de salles de cinéma AMC (-36,80%), dont le cours de l'action est extrêmement volatil, a payé l'annonce d'un programme d'émission de 40 millions de nouvelles actions, dont le produit servira, selon le groupe, à se désendetter et à renforcer sa trésorerie.
Manchester United a rebondi (+2,17%) après sa glissade de la veille (-18,22%), sur fond de doute quant à la cession du club par la famille Glazer, actionnaire majoritaire.
AFP/VNA/CVN