>>Wall Street termine en hausse après de bons résultats d'entreprises
>>Wall Street finit en nette hausse, efface l'essentiel des pertes de lundi 19 juillet
>>Wall Street se fait peur avec l'impact du variant Delta : le Dow Jones perd plus de 2%
Le New York Stock Exchange à Wall Street (New York), le 23 mars. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon des résultats définitifs, l'indice Dow Jones a grappillé 0,07% à 34.823,35 points. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a pris 0,36% à 14.684,59 points et l'indice élargi S&P 500 0,20% à 4.367,48 points.
Wall Street avait démarré hésitante après des chiffres de l'emploi hebdomadaires décevants, les demandes d'allocations chômage ayant augmenté de façon inattendue à 419.000 au lieu des 360.000 anticipées.
Mais une salve de résultats d'entreprises positifs et surtout les projections plutôt confiantes des chefs d'entreprises ont rassuré les investisseurs.
"Avec des nouvelles qui ne sont pas forcément des bonnes nouvelles, comme l'augmentation des cas de COVID ou un chiffre de l'emploi décevant, on voit finalement ce dont le marché a envie", a commenté Gregori Volokhine de Meeschaert Financial Services.
"Les investisseurs ont peur d'une chose, c'est qu'une surchauffe amène l'inflation", a-t-il ajouté. "Et si le COVID reste important, si les chiffres de l'emploi ne sont pas aussi bons qu'on le voudrait, ce n'est pas porteur d'inflation", donc c'est favorable pour le marché, a résumé l'analyste.
La saison des résultats a continué de battre son plein avec des comptes positifs même s'ils n'ont pas toujours été salués par les investisseurs.
La compagnie American Airlines a dégagé un bénéfice net trimestriel pour la première fois depuis le début de la pandémie, reflétant le retour des passagers au fur et à mesure de l'avancée de la campagne de vaccination.
L'entreprise a gagné 19 millions d'USD d'avril à juin alors qu'elle avait encaissé une perte nette de 2,1 milliards d'USD à la même époque l'an dernier. Malgré ce retour aux bénéfices, American Airlines a perdu 1,12%, emmenant dans son sillage Delta Air Lines (-1,32%) et United Airlines (-0,31%).
Le groupe américain Dow, qui fabrique des matériaux et produits pour les industriels, a progressé de 1,26% après avoir signalé une forte demande pour ses produits et un bénéfice trimestriel quasiment doublé par rapport au trimestre précédent, à 1,9 milliard d'USD.
"Ce qui est encourageant c'est que la plupart des entreprises ont fait des prévisions positives ou prudentes", a relevé M. Volokhine. "Tous les problèmes que voient les chefs d'entreprises ne sont que passagers, comme les goulets d'étranglement ou les difficultés d'engager de la main-d'oeuvre", problèmes qui ne signalent pas une surchauffe.
Les places boursières s'étaient malgré tout fait peur lundi 19 juillet, enregistrant leur plus mauvaise séance de l'année face à la crainte que le variant Delta ne compromette la reprise mondiale tout en suscitant de l'inflation : "Est apparu le fantôme atroce de la stagflation, celui d'une inflation dans une économie qui décline", a souligné M. Volokhine.
Après la clôture jeudi 22 juillet, Twitter, fortement salué dans les échanges électroniques (+6,06% à 73,78 USD), a annoncé une hausse de 11% de ses utilisateurs quotidiens à 206 millions assortie d'un bond de son chiffre d'affaires au 2e trimestre.
Domino's Pizza a fait saliver les investisseurs grimpant de 14,55% à 538,82 USD, un record pour le titre, après des ventes qui sont montées en flèche au 2e trimestre grâce aux habitudes de livraison prises par les consommateurs et à ses nouveautés comme des pizzas au cheeseburger ou aux tacos de poulet.
Les rendements sur les bons du Trésor à dix ans étaient en léger repli à 1,2749% contre 1,2884% la veille.
AFP/VNA/CVN