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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À 09h50, l'indice vedette CAC 40 progressait de 1,14%, soit 72,46 points, à 6.419,31 points. Mardi 20 juillet, il avait rebondi de 0,81%. "Quand Wall Street perd plus de 1%, les investisseurs se précipitent pour acheter +à bon compte+", c'est pourquoi "nous ne sommes pas convaincus que la baisse va gagner en ampleur, grâce au soutien toujours massif des banques centrales, qui injectent des liquidités qui doivent bien s'investir quelque part", commente Tangi Le Liboux, un stratégiste du courtier Aurel BGC.
Ainsi le regain d'aversion au risque qui a brutalement gagné les marchés actions lundi 19 juillet, sur fond de propagation du variant Delta, semblait déjà un lointain souvenir pour des investisseurs ayant surtout vu dans cette baisse de nouvelles opportunités d'achat.
Si "la forte augmentation des cas de contamination reste un danger réel et actuel", les marchés estiment que dans les pays développés, et en particulier au Royaume-Uni et aux États-Unis, où la couverture vaccinale est élevée, "que le mur des vaccins retient suffisamment le virus pour ne pas submerger les systèmes de santé", selon Michael Hewson, analyste en chef chez CMC markets UK.
Pour autant, les marchés européens étant "un peu plus fragiles" que leurs homologues américains, "il n'est pas exclu que la baisse reprenne à court terme de ce côté de l'Atlantique", poursuit M. Le Liboux, qui juge toutefois qu'en cas d'expansion du variant Delta ou du développement de nouveaux variants au second semestre, la normalisation de la politique monétaire serait sérieusement compromise.
Sur le plan macroéconomique, aucun indicateur majeur n'est inscrit à l'agenda. En revanche, les publications d'entreprises qui montent en puissance des deux côtés de l'Atlantique animent la cote.