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"La somme totale cumulée pour l'ensemble des concessions attribuées atteint 1,01 milliard d'euros", a annoncé le ministère de l'Économie dans un communiqué publié mardi soir 20 juillet. Ce chiffre est à peine supérieur au montant de départ des enchères, qui avait été fixé par l'État à 995 millions d'euros.
Ces fréquences sont considérées comme les "fréquences d'or" à cause de leurs qualités en terme de couverture du territoire et de la pénétration des ondes dans les bâtiments, permettant ainsi d'offrir un internet mobile très haut débit de qualité dans diverses situations.
Sur les journées de mardi 20 juillet et mercredi 21 juillet, "un total de 12 tours d'enchères ont été menées à bien avec la participation des trois opérateurs autorisés à participer", Orange, Vodafone et Telefonica, précise le ministère. Les concessions auront une durée minimale de 20 ans et maximale de 40 ans.
Ces enchères se sont déroulées dans une ambiance apaisée en Espagne : le déploiement des réseaux 5G n'y suscite presque aucune polémique sur la question de l'impact environnemental ou sanitaire, contrairement à ce qui se passe dans d'autres pays européens dont la France, où la 5G suscite l'hostilité d'une partie de l'opinion.
Deux autres enchères de fréquences destinées aux réseaux 5G ont déjà été réalisées en Espagne : en 2018, pour la bande 3,6-3,8 GHz et en dbut d'année pour la fréquence 20 MHz, ou bande dite millimétrique, qui doit permettre de développer des services particuliers demandant une très forte capacité.
AFP/VNA/CVN