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La façade du New York Stock Exchange. |
Le Dow Jones a gagné 0,70%, à 34.049,46 points, l'indice Nasdaq a pris 1,29%, à 13.004,85 points, et l'indice élargi S&P 500, 0,57%, à 4.296,12 points.
Pour Tom Martin, de Globalt Investments, "avec la vague de ventes qu'on a connues la semaine dernière, on est retourné sur des niveaux qui ont entraîné un rebond", principalement technique, après un début de séance encore dans le rouge.
La chasse aux bonnes affaires a profité à plusieurs capitalisations géantes, ont souligné, dans une note, les analystes de Briefing.com, tels Microsoft (+2,44%), Alphabet (+3,04%), ou Nvidia (+1,98%), qui avaient connu un mois d'avril difficile jusqu'ici.
Après la forte crispation des dernières séances, qui avait vu les taux d'intérêt américains flamber, tout comme la volatilité, Wall Street a eu droit à une légère accalmie avant la clôture.
Les rendements des emprunts d'État américains à 10 ans se sont détendus, à 2,81%, contre 2,90% vendredi 22 avril.
Les craintes d'un ralentissement économique, voire d'une récession, dans plusieurs pays majeurs, n'ont pas disparu, mais pour Tom Martin, les investisseurs voient les États-Unis mieux se comporter que leurs pairs.
"Le consommateur est toujours très en forme", rappelle le gérant, en référence aux premiers résultats d'entreprises qui ont montré que les hausses de prix marquées n'avaient pas réduit la demande. "Et l'emploi se porte aussi très bien".
Les dernières minutes de la séance ont aussi été animées par l'annonce d'un accord pour l'acquisition de Twitter (+5,66% à 51,70 USD) par Elon Musk, qui valorise l'entreprise 44 milliards d’USD.
Le réseau social n'a pas attendu la clôture pour faire état de ce protocole, ce qui a entraîné une brève suspension de la cotation.
Tesla, dont Elon Musk est le co-fondateur et directeur général, a moins bien vécu cette annonce (-0,70% à 998,02 USD).
Autre réaction collatérale, la cryptomonnaie Dogecoin, que le fantasque entrepreneur a régulièrement promu depuis l'an dernier, a bondi de plus de 20%.
Le marché a trinqué à la santé de Coca-Cola (+0,43% à 65,53 USD), dont le chiffre d'affaires et les bénéfices trimestriels sont ressortis au-dessus des attentes.
Le groupe de boissons est parvenu à relever ses prix de 7% en moyenne sans affecter la demande.
L'éditeur de jeux vidéo Activision Blizzard (-0,71% à 78,05 USD) a été sanctionné après la publication de résultats inférieurs aux attentes, avec un chiffre d'affaires en baisse de 22% sur un an.
Le groupe qui doit être racheté par Microsoft a notamment pâti des ventes décevantes de son jeu "Call of Duty".
Plombées par la glissade du brut, lui aussi marqué par le spectre d'un ralentissement économique, les valeurs pétrolières ont lâché du terrain, à l'instar d'ExxonMobil (-3,37%), ConocoPhillips (-4,53%) ou Marathon Petroleum (-3,24%).
Même coup de froid pour la minière Barrick Gold (-4,21%) ou l'aciériste US Steel (-2,86%).
La chaîne de grands magasins Kohl's (+5,28% à 60,39 USD) a bénéficié d'une information du New York Post selon laquelle les propriétaires de l'enseigne JCPenney auraient fait une offre de rachat.