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Des opérateurs du New York Stock Exchange. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Vers 13h55 GMT, le Dow Jones grapillait 0,18%, l'indice Nasdaq s'attribuait 0,11% et l'indice élargi S&P 500, 0,21%.
"Le marché essaye de prendre en compte à la fois l'aspect positif de rendements obligataires plus bas et de la fin des hausses de taux, mais aussi la menace d'une récession" qui serait néfaste pour les actions, a commenté Karl Haeling, de LBBW.
Wall Street a absorbé, depuis vendredi dernier, une série de données qui ont montré que le marché de l'emploi restait vigoureux et que l'inflation décélérait mais restait élevée.
Dans le même temps, la place new-yorkaise a eu droit à plusieurs alertes sur les banques, renforçant l'inquiétude générale sur la solidité du secteur et sur les conditions de crédit.
Vendredi 12 mai, la situation se stabilisait sur le front des banques régionales. L'établissement le plus secoué ces dernières semaines, PacWest (+1,60%), était dans le vert, mais d'autres enseignes dans l'oeil du cyclone, comme Zions (-0,62%), Bank of Hawai (-3,57%) ou Comerica (-0,89%), reculaient.
Ces derniers jours, l'hypothèse d'une fin de resserrement monétaire a bénéficié aux capitalisations géantes du secteur technologique, qui ont eu le bon goût de publier des résultats trimestriels meilleurs qu'attendu.
Microsoft (-0,61%), Apple (-0,18%) ou Amazon (-0,43%) faisaient vendredi 12 mai l'objet de quelques prises de bénéfices.
Le marché obligataire en avait, lui, quasiment fini de sa digestion et les rendements se stabilisaient, vendredi 12 mai, après s'être nettement contractés.
Le taux des emprunts d'État américains à 10 ans ressortait inchangé, à 3,38%.
Parmi les facteurs limitant l'oscillation des indices boursiers, l'incertitude liée à la dette souveraine des États-Unis, prisonnière d'une crise politique qui dure depuis des mois.
Une réunion prévue vendredi 12 mai sur ce dossier entre le président Joe Biden et les chefs de file républicains et démocrates au Congrès a finalement été repoussée au début de la semaine prochaine.
Faute d'accord et de relèvement du plafond de la dette par le Congrès d'ici à début juin, les États-Unis pourraient faire défaut sur leurs engagements, une première dans l'histoire du pays.
Si les taux des bons du Trésor à très court terme sont anormalement élevés, conséquence de cette crise politique, l'indice VIX, qui mesure la volatilité du marché et l'anxiété des opérateurs, reste à un niveau faible pour l'instant.
Patrick O'Hare, de Briefing.com, relevait qu'une source avait indiqué à la chaîne NBC que le report de la réunion pourrait être un signe positif, et non négatif, dans ce dossier, ce qui incite certains investisseurs à l'optimisme, selon lui.
"Je pense que le marché s'attend à ce que même en cas de défaut technique, il soit de courte durée, pas plus de quelques jours", expliqué Karl Haeling.
À la cote
À la cote, Tesla restait orienté à la hausse (+2,40%) après avoir fini fort jeudi 11 mai, porté par la promesse d'Elon Musk de quitter la direction de Twitter d'ici six semaines.
"Ce départ plus tôt qu'anticipé est un développement positif pour Tesla et SpaceX car Musk a besoin de passer plus de temps là-dessus que sur Twitter", ont commenté les analystes de Wedbush Securities.
Le groupe de presse News Corp était recherché (+8,11%), après avoir publié des résultats trimestriels en baisse, marqués par un ralentissement des recettes publicitaires, mais supérieurs aux attentes.
La petite biotech ARS Pharmaceuticals jaillissait (+103,76%) après un premier avis favorable de l'agence américaine du médicament FDA pour son spray Neffy. En cas d'autorisation définitive, il serait le premier traitement d'urgence ne nécessitant pas d'injection en cas de réaction allergique violente.
AFP/VNA/CVN