>> Wall Street termine de peu en territoire négatif après des indicateurs mitigés
>> Wall Street conclut en légère hausse à la veille d'une salve de résultats de sociétés
>> Wall Street digère de nombreux résultats et finit stable
Des opérateurs du New York Stock Exchange. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice Dow Jones a cédé 0,23% à 33.897,01 points, le Nasdaq, à forte coloration technologique, a grignoté 0,03% à 12.157,23 points et le S&P 500 a stagné (-0,01%) à 4.154,52 points.
"Ces dernières séances, le marché a tenté d'aller dans une direction ou une autre et n'y est jamais parvenu", a résumé Maris Ogg, gérante de portefeuille chez Tower Bridge Advisors. "C'est une attitude raisonnable vu que l'on n'est qu'au début de la saison des résultats et ceux-ci, franchement jusqu'ici, ont été particulièrement mitigés", a ajouté l'analyste.
Netflix, qui a annoncé mardi 18 avril des résultats mitigés après la clôture, était sanctionné, l'action a perdu 3,17% à 323,12 USD. Le vétéran du streaming a vu son nombre d'abonnés progresser au premier trimestre à 232,5 millions mais moins qu'attendu. En outre son bénéfice a reculé de 18% sur un an.
Tesla qui a chuté de 2,02% à 180,59% du fait d'une nouvelle baisse des prix de ses véhicules électriques, se dégradait encore de 1,14% dans les échanges électroniques. Après la clôture, le groupe d'Elon Musk a publié un recul de son bénéfice de 24% au premier trimestre, même si son chiffre d'affaires a grimpé d'autant.
IBM, qui a aussi annoncé ses résultats après la clôture, a terminé la séance en repli de 1,14% mais regagnait du terrain dans les échanges électroniques (+3%). Le constructeur informatique, dont le titre avait déjà décroché en début de semaine, repartait donc à la hausse malgré un résultat trimestriel moins bon que prévu, à cause du dollar plus fort notamment.
Hewlett Packard a cédé plus de 5%, Intel plus de 2%. L'action de la banque d'affaires américaine Morgan Stanley, qui avait démarré en nette baisse mercredi 19 avril, après un bénéfice en recul mais mieux qu'attendu, a finalement pris 0,62%.
Son bénéfice net a glissé de 20% au premier trimestre alors que les entreprises font moins appel à ses services pour des opérations de rachats. Entre les incertitudes sur l'orientation de la conjoncture économique, la hausse des taux d'intérêt et la volatilité des marchés, les patrons hésitent en effet à engager des rachats ou à lever de l'argent sur les marchés.
Le géant des parcs de divertissements Disney a perdu 2,16% alors qu'il est engagé dans un bras de fer politico-économique avec le très conservateur gouverneur de Floride, Ron DeSantis. "Les investisseurs sont principalement concentrés sur quatre questions : les orientations des résultats du premier trimestre, la décision de la Fed le 3 mai, quand va intervenir la récession et si le S&P 500 va passer son cap actuel dans un sens ou dans l'autre", a indiqué Sam Stovall, de CFRA.
"On va comprendre vraiment dans quelle direction vont les résultats de sociétés quand on va arriver aux banques régionales la semaine prochaine", a assuré pour sa part Marris Ogg, faisant référence à l'impact de la mini-panique bancaire de mars.
Dans son Livre beige, un rapport économique publié mercredi 19 avril par la Fed, la Réserve fédérale a remarqué que le volume de prêts accordés comme d'emprunts demandés avait diminué en mars et avril, depuis les difficultés bancaires provoquées par la faillite de la banque SVB.
"Plusieurs régions ont noté que les banques ont resserré les normes de prêt dans un contexte d'incertitude accrue et de préoccupations concernant les liquidités", détaille le document. Sur le marché obligataire, les rendements sur les bons à deux ans se sont tendus à 4,26% contre 4,19% la veille tandis que ceux à dix ans sont revenus à la quasi-stabilité à 3,58% contre 3,57%.
AFP/VNA/CVN