>> Avant l'inflation, Wall Street conclut en ordre dispersé, non loin de l'équilibre
>> Wall Street termine de peu en territoire négatif après des indicateurs mitigés
Des opérateurs du New York Stock Exchange. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice Dow Jones a gagné 0,30% à 33.987,18 points, le Nasdaq, à dominante technologique, a progressé de 0,28% à 12.157,72 points et le S&P 500 de 0,33% à 4.151,32 points.
"On a eu la surprise d'un indicateur Empire State d'activité dans la région de New York qui est passé de négatif à positif", a observé Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities.
L'indice d'activité manufacturière de la région de New York pour avril a renoué avec la croissance pour la première fois depuis cinq mois, grâce à une hausse des commandes.
Il a grimpé de 35 points, pour s'établir à 10,8 points, selon l'enquête mensuelle Empire State, publiée par l'antenne de New York de la Banque centrale américaine (Fed) et réalisée auprès d'industriels de la région. Il sera complété jeudi 20 avril par la publication de l'activité industrielle de Philadelphie.
"Mais la remontée des rendements obligataires et celle du dollar ont aussi pesé sur la tendance parce que les investisseurs considèrent que la Fed va encore relever les taux d'intérêt de 25 points de base en mai", a ajouté l'analyste.
Les taux sur les bons du Trésor à dix ans se tendaient à 3,59%, contre 3,51% à la dernière clôture, tandis que ceux à deux ans, encore plus sensibles au relèvement des taux, grimpaient à 4,19% contre 4,09% vendredi vers 20h15 GMT.
Le volume des échanges est resté faible alors que les investisseurs ont adopté une posture attentiste avant la salve de résultats d'entreprises mardi.
"Le début de la saison des résultats est trop beau pour être vrai", a commenté Edward Moya, analyste pour Oanda : avec notamment les bons résultats de JPMorgan et de Citigroup la semaine dernière, "la saison des résultats a connu son meilleur départ depuis 2012".
"Le pessimisme était si grand que les estimations (des analystes) ont été révisées en baisse ce qui a conduit à ce que toutes les annonces les dépassent", a-t-il tempéré.
Mardi, les banques Goldman Sachs (+0,80%) et Bank of America (+2,95%) ainsi que le groupe de défense Lockheed Martin et le laboratoire Johnson and Johnson doivent annoncer leurs résultats trimestriels.
Du côté du Nasdaq sera également guetté Netflix (-1,75%), puis mercredi Tesla (+1,10%).
Plusieurs discours de membres de la Réserve fédérale seront aussi écoutés avec attention par les marchés à deux semaines de la prochaine réunion monétaire de la Fed les 2 et 3 mai.
À la cote, le gestionnaire d'actifs State Street s'est écroulé de 9,27% après avoir annoncé un recul de son bénéfice et une diminution de ses dépôts.
Evénement sur le Nasdaq, l'action d'Alphabet a lâché 2,78% à 106,42 USD après une interview du patron de Google, Sundar Pichai qui a invité à éviter la précipitation dans l'application de l'intelligence artificielle.
Les changements que vont apporter l'IA "sont plus profonds que ce qu'ont apporté le feu ou l'électricité ou tout ce qui a été fait dans le passé", a-t-il affirmé, ajoutant que les comportements de la technologie "n'étaient pas totalement compris".
En séance, le géant de l'internet a lâché jusqu'à 50 milliards d'USD de capitalisation également à cause d'informations de presse indiquant que le moteur de recherche Bing de Microsoft pourrait être préféré à celui de Google, utilisé jusqu'ici par défaut sur les téléphones de Samsung.
AFP/VNA/CVN