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Un système de missile Bouk présenté lors d'un salon d'armement à Koubinka, près de Moscou, le 17 juin 2015. |
"Aucun missile anti-aérien de l'armée russe n'a jamais franchi la frontière russo-ukrainienne", a assuré dans un communiqué cité par les agences russes le ministère russe de la Défense. Les autorités russes ont fourni "des preuves exhaustives" de "l'implication d'unités ukrainiennes ayant utilisé les missiles Bouk pour détruire le vol", a affirmé le ministère.L'avion de la compagnie Malaysia Airlines reliant Amsterdam à Kuala Lumpur avait été abattu au-dessus de l'Est séparatiste de l'Ukraine le 17 juillet 2014 et l'ensemble des 298 personnes présentes à son bord, en majorité des Néerlandais, ont péri. Moscou a à plusieurs reprises nié son implication dans le drame en pointant du doigt les forces ukrainiennes. Jeudi 24 mai, les enquêteurs internationaux ont révélé que le Bouk-Telar (système de missile anti-aérien de conception soviétique) "provenait de la 53e brigade anti-aérienne basée à Koursk, en Russie"."Le ministère russe de la Défense, dès les premières heures après la tragédie, a officiellement démenti les insinuations de la partie ukrainienne sur la prétendue participation de militaires russes", a insisté le ministère jeudi 24 mai."Les enquêteurs néerlandais n'ont absolument pas pris en compte les témoignages de personnes proches du lieu de la catastrophe, des témoins de tirs provenant de zones contrôlées par les forces ukrainiennes", a continué l'armée russe.