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| Des policiers se tiennent près du monte-charge utilisé par des cambrioleurs pour pénétrer dans le musée du Louvre, le 19 octobre à Paris. | 
| Photo : AFP/VNA/CVN | 
Ces nouvelles interpellations s'ajoutent à celles de deux hommes, arrêtés samedi 30 octobre et qui sont soupçonnés d'avoir fait partie du commando sur place. Ils ont été mis en examen et placés en détention provisoire mercredi soir 29 octobre.
L'une des personnes interpellées mercredi 29 octobre "était effectivement un des objectifs des enquêteurs, on l'avait dans le viseur", a précisé la procureure, ajoutant que les bijoux, estimés à 88 millions d'euros, n'ont pas encore été retrouvés.
"Des traces ADN" lient ce principal suspect "au vol qui a été commis", a ajouté Laure Beccuau, suggérant qu'il faisait partie du commando des quatre hommes qui ont commis le casse au Louvre le 19 octobre.
"Quant aux autres personnes qui sont placées en garde à vue, ce sont des personnes qui peuvent éventuellement nous renseigner sur le déroulement de ces faits", a éclairé la procureure de Paris, sans vouloir en dire plus sur leur profil, "il est trop tôt".
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| La procureure de Paris, Laure Beccuau, lors d'une conférence de presse sur le vol de bijoux au Louvre, à Paris le 29 octobre. | 
| Photo : AFP/VNA/CVN | 
Ces "cinq interpellations ont eu lieu dans différents lieux", "sur Paris, mais également dans l'agglomération parisienne et notamment dans le 93 (Seine-Saint-Denis, région parisienne)", a-t-elle poursuivi.
"En fait, il y a eu plusieurs objectifs qui ont été ciblés par les enquêteurs et donc qui ont été interpellés au cours de cette soirée", a brossé la procureure.
Les "perquisitions qui ont eu lieu au cours de la soirée et de la nuit ne nous ont pas permis de retrouver le butin de ce cambriolage", a souligné la procureure.
"Je dirais que comme toute enquête, cette enquête, c'est comme un fil d'Ariane", a comparé Laure Beccuau, concluant : "mon rôle n'est pas d'être inquiète (sur le sort des bijoux) mais d'être déterminée".
AFP/VNA/CVN



