Lors d’une interview accordée à un correspondant de l’Agence Vietnamienne d’Information (VNA) au Japon, le Docteur Tomotaka Shoji de l’Institut national d’études en défense a indiqué que la perte la plus importante concernerait ses relations avec le Vietnam et, plus largement, avec l’ASEAN.
Le Docteur japonais Tomotaka Shoji (gauche) accorde une interview au correspondant de la VNA. |
Il a souligné le rôle de l’ASEAN dans la réduction des tensions en Mer Orientale. La poursuite des discussions et l’exploitation optimale des conférences au sein de l’ASEAN constituent l’une des mesures effiaces.
De son côté, le professeur Kim Tea-wan de l’Université sud-coréenne de Dong-Eui, a également estimé que la Chine aurait des pertes.
Avec le déploiement de cette plate-forme, la Chine veut montrer qu’elle n’a pas l’intention d’abandonner ses revendications territoriales en Mer Orientale, a-t-il indiqué. Cependant, compte tenu de l’opposition immédiate du Vietnam, toute cette opération ne pourra asseoir ces revendications auprès de la communauté internationale, ni leur conférer une quelconque valeur juridique au soutien de celles-ci. Par ailleurs, il est possible que les pays voisins coopèrent et cherchent à resserrer leurs liens avec les États-Unis afin de faire face à la Chine.
Le 2 mai 2014, la Chine a implanté la plate-forme de forage Haiyang Shiyou-981 à 15 degrés 29 minutes 58 secondes de latitude Nord et 111 degrés 12 minutes 06 secondes de longitude Est, au Sud de l’île de Tri Tôn, 80 milles marins à l’intérieur des limites du plateau continental du Vietnam, à 119 milles de l’île de Ly Son et à 130 milles des côtes vietnamiennes. Cet emplacement est situé profondément dans la zone économique exclusive du Vietnam selon la convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 (CNUDM).
VNA/CVN