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Le groupe français de médias Vinvendi assure n'exercer "aucun contrôle de fait" sur l'opérateur italien Telecom Italia. |
Selon le groupe dirigé par l'industriel breton Vincent Bolloré, "sa participation dans le capital social de Telecom Italia n'(Est) pas suffisante pour lui permettre d'exercer de manière stable une influence dominante lors des assemblées générales d'actionnaires".
La réponse de Vivendi fait suite au lancement d'une procédure par le gouvernement italien, le 2 août, visant à vérifier si Tim avait bien respecté toutes les règles suite au resserrement du contrôle du groupe français sur la direction de l'entreprise, intervenu fin juillet.
"Le début de l'exercice par Vivendi des activités de direction et de coordination de Tim (...) ne doit pas être interprété, en vertu des principes applicables du droit italien, comme la preuve d'une position de contrôle de fait", détaille le communiqué du groupe français.
Le 2 août, une source ministérielle italienne avait précisé que "dans les secteurs stratégiques (dont font partie les Télécoms), les sociétés ont des obligations de communication. Le ministère du Développement économique a demandé à l'autorité en charge auprès de la présidence du Conseil de lancer une procédure pour comprendre quelles règles Tim devait respecter, si ces règles ont été respectées, et s'il y a des conséquences à en tirer".
Une des conséquences prévues est la possibilité pour le gouvernement d'avoir recours à un droit de veto, même sans être actionnaire du groupe, avait alors précisé le ministère des Finances dans une note publiée sur son site.
Entré en 2015 au capital de Telecom Italia, Vivendi, qui en détient désormais 23,9%, a obtenu en mai les deux tiers des sièges de son conseil d'administration, prenant ainsi de facto son contrôle. Le président du directoire de Vivendi, Arnaud de Puyfontaine, a été nommé en juin président exécutif, avant, le 27 juillet, de devenir patron par intérim de l'opérateur.