Au total, les villes d'Europe occidentale occupent 7 des 10 premières places du classement sur le meilleur cadre de vie, avec Munich (4e), Düsseldorf (6e), Francfort (7e), Genève (8e) et Copenhague (9e).
Elles dominent également le classement fondé sur la sécurité personnelle, avec Luxembourg en tête, suivi de Berne, Helsinki et Zurich qui se partagent la deuxième place.
Le Rathaus, bâtiment officiel de la ville de Vienne qui sert de siège à la fois au conseil municipal et au Landtag de l'État de Vienne. |
Le classement relatif à la sécurité évalue la stabilité politique, la criminalité, l'application des lois et les relations entre le pays d'accueil et les autres pays.
Vienne y occupe la cinquième position suivie de Genève et Stockholm (6e ex-aequo), selon cette étude annuelle particulièrement suivie par les gouvernements et les multinationales pour gérer les expatriations.
Ces dernières années, plusieurs grandes villes comme Paris (71), Londres (72), Madrid (84) et Athènes (124) ont reculé dans le classement basé sur la sécurité personnelle "en raison d'attentats terroristes ou d'agitations sociales", selon l'enquête du cabinet de conseil en ressources humaines.
En Amérique du Nord, où la plupart des villes "sont relativement sûres pour les expatriés", le niveau de qualité de vie reste élevé avec, en haut du classement, les villes canadiennes, résume Mercer.
Dans le Pacifique, la Nouvelle-Zélande et l'Australie sont parmi les mieux classées à l'échelle mondiale, avec Auckland (3e), Sydney (10e), Wellington (12e) et Melbourne (15e).
En Asie, Singapour reste en tête tant sur le plan de la qualité de vie que sur celui de la sécurité personnelle.
Au Moyen-Orient, Bagdad arrive en dernière position du classement mondial qui inclut 230 villes, précédé en termes de sécurité par Damas, "toutes deux étant le siège de violences permanentes et d'attaques terroristes qui pèsent sur la vie quotidienne des habitants et des expatriés".
Le classement Mercer, dont l'essentiel des données a été collecté en septembre et novembre 2015, est vendu à des sociétés internationales pour les aider à rémunérer équitablement leurs salariés expatriés.
AFP/VNA/CVN