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Des affiches électorales pour les élections législatives dans une rue de Varsovie (Pologne) le 9 octobre. |
Mais il n'est pas sûr qu'ils gardent la majorité absolue, ce qui laisse une petite chance à l'opposition, si elle parvient à s'unir.
Les Polonais doivent élire leurs 460 députés et 100 sénateurs pour un mandat de quatre ans. Ouverts à 07h00 (5h00 GMT), les bureaux de vote doivent fermer à 21h00 (19h00 GMT) et des résultats approximatifs doivent être annoncés immédiatement après grâce aux sondages de sortie des urnes.
Les principaux leaders, Jaroslaw Kaczynski, chef des conservateurs de Droit et Justice, au pouvoir, et Malgorzata Kidawa-Blonska, candidate de la Coalition Civique (centriste, opposition) au poste de Premier ministre, doivent voter en milieu de journée à Varsovie.
L'opposition a reçu un soutien de dernière minute de la femme de lettres Olga Tokarczuk, qui venait de recevoir jeudi 10 octobre le Prix Nobel de littérature. Parlant aux médias, elle a appelé les Polonais à choisir "entre la démocratie et l'autoritarisme" lors de ces élections, qu'elle juge "les plus importantes" depuis la chute du communisme en 1989.
En place depuis 2015, le parti conservateur nationaliste Droit et Justice (PiS), conduit par Jaroslaw Kaczynski, a cherché à mobiliser les couches défavorisées des campagnes en s'érigeant en défenseur des valeurs familiales face à "l'idéologie LGBT" et surtout en promettant une nouvelle allocation familiale, la baisse des impôts et la hausse du salaire minimum.
Considéré comme l'homme politique le plus influent de Pologne, Kaczynski a clivé la société en attaquant les minorités sexuelles et en rejetant les valeurs libérales occidentales, avec la bénédiction tacite de l'influente Église catholique.
En politique étrangère, Kaczynski fait partie, aux côtés du Hongrois Viktor Orban, des dirigeants populistes européens prônant une Europe des nations et refusant l'évolution fédéraliste encouragée par Berlin et Paris.
AFP/VNA/CVN