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Le Premier ministre Abiy Ahmed lors d'une visite à Bonga, dans le Sud-Ouest de l'Éthiopie, le 15 septembre. |
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmedest récompensé "pour ses efforts en vue d'arriver à la paix et en faveur de la coopération internationale, en particulier pour son initiative déterminante visant à résoudre le conflit frontalier avec l'Érythrée", a déclaré la présidente du comité Nobel norvégien, Berit Reiss-Andersen.
Le prix vise également à "reconnaître tous les acteurs oeuvrant à la paix et la réconciliation en Éthiopie et dans les régions d'Afrique de l'Est et du Nord-Est", a-t-elle ajouté.
Le comité norvégien souligne en particulier le rôle du président érythréen Issaias Afeworki.
"La paix ne découle pas des actions d'un seul acteur. Lorsque le Premier ministre Abiy a tendu sa main, le président Afwerki l'a saisie et a contribué à formaliser le processus de paix entre les deux pays", indique-t-il.
Pas moins de 301 personnalités et organisations étaient en lice cette année.
L'an dernier, le Nobel de la paix était allé au médecin congolais Denis Mukwege et à la Yazidie Nadia Murad, ex-esclave du groupe État islamique, qui œuvrent à "mettre fin à l'emploi des violences sexuelles en tant qu'arme de guerre".
Le prix, qui consiste en une médaille d'or, un diplôme et un chèque de 9 millions de couronnes suédoises (environ 830.000 euros), est remis à Oslo le 10 décembre, date-anniversaire de la mort de son fondateur, l'industriel et philanthrope suédois Alfred Nobel (1833-1896).
Dans un testament rédigé un an avant sa mort, l'inventeur de la dynamite avait souhaité voir récompensés "ceux qui au cours de l'année écoulée auront rendu à l'humanité les plus grands services".
Après le prix de la paix, le seul décerné à Oslo, celui d'économie donnera lundi 14 octobre à Stockholm le clap de fin à la saison Nobel.
AFP/VNA/CVN