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L'Allemand Sebastian Vettel (Ferrari) lors des des qualifications pour le Grand Prix du Mexique, le 28 octobre 2017 à Mexico City. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Avec un temps de 1 min 16 sec 488/1000, l'Allemand de Ferrari, dauphin du Britannique de Mercedes au championnat, a pulvérisé le record du circuit établi le matin durant la 3e séance d'essais libres par Max Verstappen, qu'il a devancé de 86/1000. "Je savais que ça se jouerait à un rien", a-t-il expliqué.
Vettel a dérobé dans les tout derniers instants de la Q3 une pole qui semblait déjà appartenir au Néerlandais, très impressionnant samedi 28 octobre. Le pilote de 20 ans, qui prend part à son 58e Grand Prix, devra encore patienter avant de décrocher la première pole-position de sa carrière.
"Nous méritons un bon résultat mais le championnat n'est plus en notre contrôle", a rappelé Vettel, promettant de "tout donner" en course. En se basant sur les statistiques de la saison en cours, l'issue de ce week-end mexicain semblait inéluctable: un quatrième titre pour Hamilton, qui signerait la pole, sa 12e, puis la victoire.
Tôt, samedi matin 28 octobre, avant la troisième séance d'essais libres, les organisateurs ont fait résonner l'hymne britannique dans les travées désertes du circuit des Frères Rodriguez, en forme de répétition générale. Mais Hamilton, qui peut être sacré dimanche 29 octobre s'il finit dans les cinq premiers de la course, a terminé à 446/1000 de l'Allemand, une vraie contre-performance.
Baisse de puissance
"Les deux pilotes devant moi ont fait un travail remarquable", a-t-il souligné. "J'aurais pu aller quelques dixièmes plus vite mais ça n'aurait rien changé", a estimé l'auteur de la pole en 2016 sur le Circuit des Frères Rodriguez. À un journaliste qui lui demandait après les qualifications, quel type de célébrations il avait prévu pour l'après-course, il a répondu le visage fermé qu'il n'y avait pas songé.
Un pieux mensonge évidemment, mais qui reflète l'état de légère inquiétude qui s'est emparé du clan Mercedes. Hamilton s'est en plus plaint d'une baisse de puissance lors de la troisième séance d'essais libres ainsi que durant la première partie des qualifications. À l'opposé, Esteban Ocon était ravi à l'issue de celles-ci.
Le Britanique Lewis Hamilton peut être sacré dimanche 29 octobre s'il finit dans les cinq premiers de la course. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Français de Force India visait une nouvelle fois la place de pilote le plus rapide derrière les Mercedes, Ferrari et Red Bull, et avait prévu une féroce bataille avec son équipier mexicain Sergio Pérez, mais aussi les Renault de l'Espagnol Carlos Sainz Jr et l'Allemand Nico Hülkenberg.
Le pilote de 21 ans a fait mieux encore qu'espéré avec le 6e temps, entre le Finlandais Kimi Räikkönen (Ferrari) et l'Australien Daniel Ricciardo (Red Bull).
Tremblement de terre
Soutenu par tout un peuple, Pérez a lui dû se contenter de la 10e position. Il devra cravacher en course pour apporter du baume au coeur de ses fans après le tremblement de terre de septembre dernier, ayant fait plus de 300 morts et de gros dégâts matériels dans la capitale mexicaine.
Une donation de 500.000 dollars de la part des organisateurs du GP du Mexique, de Liberty Media et des écuries a d'ailleurs été officialisée samedi afin de rescolariser 9.000 enfants dans les États du Chiapas et d'Oaxaca. Les Haas s'attendaient à souffrir et cela a été le cas, les deux monoplaces de l'écurie américaine, éliminées en Q1, n'appréciant décidément pas l'altitude de la capitale mexicaine.
De leur côté, les Toro Rosso ont été tour à tour trahies par leur mécanique. Privé de qualifications après une casse moteur en essais libres le matin, le Français Pierre Gasly, pénalisé de 15 places, partira de la dernière position. Son équipier, le Néo-Zélandais Brendon Hartley, a vécu la même mésavenure en Q2 et occupera le 13e rang sur la grille.
Enfin, les McLaren-Honda de l'Espagnol Fernando Alonso et du Belge Stoffel Vandoorne, toujours victimes de leur moteur japonais, n'ont pas pris la piste en Q2, et seront 18e et 19e au départ, par le jeu des pénalités.