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La COP15 débute lundi 11 octobre dans la ville chinoise de Kunming. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Dans un entretien accordé à l'agence de presse Chine Nouvelle, en amont de la réunion, le PDG et président du Fonds pour l'environnement mondial (FEM), Carlos Manuel Rodriguez, a indiqué qu'il se félicitait de la Déclaration de Kunming et espérait qu'elle serait adoptée avant la deuxième phase de la COP15. "Il est important d'avoir une approbation complète de la déclaration. Et cela nous donnera le cadre politique approprié pour les négociations, plus terre à terre qui ont déjà lieu", a-t-il souligné.
L'élément le plus pertinent de la déclaration, selon l'expert, est "l'appel lancé aux parties pour qu'elles intègrent la protection de la biodiversité dans leurs décisions et reconnaissent l'importance de la conservation dans la protection de la santé humaine". M. Rodriguez a applaudi la décision de la Chine d'accueillir la COP15 en deux phases, l'une cette semaine et l'autre l'année prochaine, soulignant l'importance de cette réunion qui examinera le "cadre mondial de la biodiversité post-2020" afin de dessiner un plan pour la conservation de la biodiversité à l'avenir.
M. Rodriguez, qui a été ministre costaricain de l'Environnement et de l'Énergie pendant trois mandats, doit prononcer un discours mardi 12 octobre lors de la première partie de la COP15. "Nous devons passer d'une nature négative à une nature positive (...) Nous devons arrêter et inverser le rythme de la perte de gènes, d'espèces et d'écosystèmes sur la planète", a-t-il ajouté. Mettant l'accent sur l'importance pour l'humanité de reconnaître l'intérêt de la biodiversité, l'expert a estimé que la Déclaration de Kunming donnerait "un grand coup de pouce" à cet égard, en stimulant la conservation de la biodiversité et l'action contre le changement climatique.
En 2010, les parties à la Convention des Nations unies sur la diversité biologique ont fixé 20 objectifs pour préserver la biodiversité lors d'un sommet à Aichi au Japon. Ces objectifs, qui vont de la réduction du taux d'extinction des espèces à la réduction de la pollution en passant par la préservation des forêts, n'ont pas été atteints avant 2020 comme prévu. Basé à Washington, le FEM est le plus grand fonds fiduciaire multilatéral soutenant l'action environnementale dans les pays en développement et le principal mécanisme de financement pour de multiples conventions environnementales des Nations unies.
APS/VNA/CVN