>>Envoi de travailleurs à l’étranger, des résultats encourageants
Selon le Département de gestion des travailleurs à l’étranger (DGTE), en 2014, le Vietnam a envoyé 106.840 travailleurs à l’étranger, soit 10% de plus que les prévisions de 2013.
Dans les secteurs offrant une rémunération élevée, le nombre des travailleurs vietnamiens augmente considérablement. Ils étaient ainsi 62.000 à Taiwan (Chine) en 2014, soit une hausse de 34% par rapport à 2013 et 20.000 au Japon, soit une augmentation de 108%.
Taiwan et le Japon, deux marchés importants
«Les travailleurs à l’étranger gagnent bien leur vie et peuvent envoyer de l’argent à leur famille. En particulier, les marchés du Japon et de Taïwan sont très stables et ces pays sont prêts à payer un salaire élevé», indique Nguyên Duc Lanh, vice-directeur du Service du travail, des invalides de guerre et des affaires sociales de Lào Cai.
«Le marché taïwanais dispose de cadres juridiques complets, destinés à protéger les travailleurs et comporte des critères correspondant avec la situation du Vietnam», affirme Tông Hai Nam, vice-directeur du DGTE. De leur côté, les entreprises d’envoi de travailleurs à l’étranger ont mené à bien le travail de recrutement et de formation d’une main-d’œuvre qualifiée. En outre, le DGTE a renforcé le contrôle et les sanctions contre les entreprises qui percevraient des frais trop élevés.
Au Japon, en 2013 et 2014, le nombre de stagiaires vietnamiens a rapidement augmenté. Ils étaient plus de 10.000 en 2013 et près de 20.000 en 2014. Auparavant, le pays accueillait des stagiaires vietnamiens uniquement dans les secteurs mécanique, électronique et textile. Aujourd’hui, cet accueil est ouvert à tous les secteurs, notamment ceux de la construction, l’agriculture et l’industrie agroalimentaire. Le Japon prévoit d’accueillir en 2015 de nombreux stagiaires dans la construction, pour préparer notamment les Jeux olympiques qui seront organisés en 2020. En outre, le pays accueille des ingénieurs qualifiés en design et en mécanique, ainsi que des aides-soignants.
Élargissement vers d’autres débouchés
Parallèlement au maintien des marchés traditionnels, le DGTE s’occupe également de ceux possédant de bonnes conditions de travail et d’un salaire élevé.
«Ces deux dernières années, de nombreux travailleurs qualifiés vietnamiens, notamment des aides-soignants, ont eu l’occasion d’aller travailler à l’étranger, car le DGTE a mis en œuvre des programmes de coopération avec le Japon et l’Allemagne. Cet organisme a été chargé de recruter, former et envoyer des aides-soignants dans ces pays», précise Tông Hai Nam.
Maintenant, le DGTE est en train de déployer son projet d’envoi de travailleurs vietnamiens à l’étranger avec un contrat de travail. Ce projet comprend un programme de soutien à la formation de travailleurs hautement qualifiés, dans le cadre d’accords nationaux ou de contrats entre des entreprises vietnamiennes et étrangères.
«Avec l’amélioration des compétences professionnelles et linguistiques, les travailleurs vietnamiens ont l’occasion d’accéder aux marchés nécessitant des qualifiés», estime Tông Hai Nam.
Parallèlement à l’envoi des travailleurs manuels, le Vietnam enverra cette année des travailleurs qualifiés au Japon et en Allemagne. Photo : VNA/CVN |
Selon le Département de gestion des travailleurs à l’étranger (DGTE), en 2014, le Vietnam a envoyé 106.840 travailleurs à l’étranger, soit 10% de plus que les prévisions de 2013.
Dans les secteurs offrant une rémunération élevée, le nombre des travailleurs vietnamiens augmente considérablement. Ils étaient ainsi 62.000 à Taiwan (Chine) en 2014, soit une hausse de 34% par rapport à 2013 et 20.000 au Japon, soit une augmentation de 108%.
Taiwan et le Japon, deux marchés importants
«Les travailleurs à l’étranger gagnent bien leur vie et peuvent envoyer de l’argent à leur famille. En particulier, les marchés du Japon et de Taïwan sont très stables et ces pays sont prêts à payer un salaire élevé», indique Nguyên Duc Lanh, vice-directeur du Service du travail, des invalides de guerre et des affaires sociales de Lào Cai.
«Le marché taïwanais dispose de cadres juridiques complets, destinés à protéger les travailleurs et comporte des critères correspondant avec la situation du Vietnam», affirme Tông Hai Nam, vice-directeur du DGTE. De leur côté, les entreprises d’envoi de travailleurs à l’étranger ont mené à bien le travail de recrutement et de formation d’une main-d’œuvre qualifiée. En outre, le DGTE a renforcé le contrôle et les sanctions contre les entreprises qui percevraient des frais trop élevés.
Au Japon, en 2013 et 2014, le nombre de stagiaires vietnamiens a rapidement augmenté. Ils étaient plus de 10.000 en 2013 et près de 20.000 en 2014. Auparavant, le pays accueillait des stagiaires vietnamiens uniquement dans les secteurs mécanique, électronique et textile. Aujourd’hui, cet accueil est ouvert à tous les secteurs, notamment ceux de la construction, l’agriculture et l’industrie agroalimentaire. Le Japon prévoit d’accueillir en 2015 de nombreux stagiaires dans la construction, pour préparer notamment les Jeux olympiques qui seront organisés en 2020. En outre, le pays accueille des ingénieurs qualifiés en design et en mécanique, ainsi que des aides-soignants.
Élargissement vers d’autres débouchés
Formation de futurs aides-soignants vietnamiens au Japon. Photo : Van Hà/VNA/CVN |
Parallèlement au maintien des marchés traditionnels, le DGTE s’occupe également de ceux possédant de bonnes conditions de travail et d’un salaire élevé.
«Ces deux dernières années, de nombreux travailleurs qualifiés vietnamiens, notamment des aides-soignants, ont eu l’occasion d’aller travailler à l’étranger, car le DGTE a mis en œuvre des programmes de coopération avec le Japon et l’Allemagne. Cet organisme a été chargé de recruter, former et envoyer des aides-soignants dans ces pays», précise Tông Hai Nam.
Maintenant, le DGTE est en train de déployer son projet d’envoi de travailleurs vietnamiens à l’étranger avec un contrat de travail. Ce projet comprend un programme de soutien à la formation de travailleurs hautement qualifiés, dans le cadre d’accords nationaux ou de contrats entre des entreprises vietnamiennes et étrangères.
«Avec l’amélioration des compétences professionnelles et linguistiques, les travailleurs vietnamiens ont l’occasion d’accéder aux marchés nécessitant des qualifiés», estime Tông Hai Nam.
Duy Minh/CVN