Actuellement, Hanoi compte 300 véhicules immatriculés, c'est-à-dire dotés d'un permis.
Ceux qui posent problème, ce sont les véhicules non autorisés qui ont tendance à prendre trop de liberté avec les règles de circulation. D'après ces conducteurs "free-lance" qui sont pour la plupart de paysans venus des provinces du Nord comme Nam Dinh, Ninh Binh, Hà Nam, ce métier est simple et ne nécessite pas de diplôme, ni d'un certificat de métier. Pour une heure de balade pour une personne, le conducteur peut empocher 80.000 dôngs. Le revenu mensuel de ces "forçats du bitume" peut atteindre environ 3-4 millions de dôngs par mois, une manne pour ces agriculteurs pauvres qui peuvent ainsi subvenir aux besoins de leur famille. Pas étonnant donc que leur nombre augmente de plus en plus, créant des embouteillages dans les ruelles du vieux quartier déjà saturées de motos.
Dô Thanh Thu, directeur de la société Sans souci, relève que l'une des causes du désordre dans les activités des cyclo-pousses est le manque de lieux de stationnement pour ces véhicules encombrants, à quoi s'ajoute une gestion relâchée.
Il existe quand même des véhicules illégaux autour du lac de l'Épée restituée, tandis que les conducteurs doivent tous être regroupés pour travailler sous la gestion d'entreprises, selon Dô Thanh Thu.
Dans la perspective du Millénaire de Thang Long-Hanoi, les autorités compte prendre des mesures pour resserrer la gestion du cyclo-pousse, interdire notamment ces conducteurs "free-lance", construire des zones de stationnement pour ces véhicules...
Thuy Hà/CVN