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Des voyageurs masqués passent à côté d'un TGV à la gare Montparnasse, le 12 mai à Paris. |
Le secrétaire d'État aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a en effet annoncé dimanche sur BFMTV que "100% de l'offre" de la SNCF serait commercialisée à partir de la "mi-juin". "Nous enlevons la restriction d'un siège sur deux" neutralisé dans les TGV, qui avait été imposée à la SNCF afin de respecter les règles de distanciation, a précisé M. Djebbari, en demandant à l'opérateur public de "maîtriser ses tarifs" pendant l'été.
Cette restriction, alors qu'aucune contrainte de ce type n'a été imposée en avion, faisait grincer des dents à la SNCF, surtout s'agissant des TGV, seuls trains sur lesquels elle fait habituellement des bénéfices.
L'entreprise de transport a besoin d'un taux d'occupation d'au moins 60% --jusqu'à 80% dans les Ouigo-- pour ne pas perdre d'argent. "Ce que nous anticipons c'est que nous aurons probablement mi-juin 100% de l'offre et 50% de la fréquentation", a dit le secrétaire d'État. "On va continuer à avoir des mesures sanitaires très importantes" dans les transports en commun, notamment l'obligation de porter le masque, a-t-il précisé.
Pour ce qui concerne l'Ile-de-France, région qui reste en zone "orange", la normalisation sera un peu plus progressive. L'attestation employeur pour prendre les transports en Ile-de-France aux heures de pointe restera obligatoire "au moins jusqu'au 22 juin", donc pour tout voyage entre 6h30 et 9h30, puis entre 16h00 et 19h00, a dit M. Djebbari.
En ce qui concerne l'accessibilité au métro "nous avons 62 stations de métro fermées, ce sera certainement un peu moins" prochainement, a-t-il dit sans donner de chiffre précis.
AFP/VNA/CVN