>>Décès George Floyd : pillages et échauffourées aux États-Unis
>>Décès de George Floyd : multiples manifestations malgré l'inculpation d'un policier
Des manifestants, le 31 mai, à Londres pour protester contre la mort aux États-Unis d'un Afro-américain. |
"Quand on prend la vie de quelqu'un de la manière dont c'est arrivé, ça vous fait quelque chose, où que vous soyez, parce que c'est mal", a expliqué un manifestant, Trevor Joseph. "C'est quelque chose d'international. C'est arrivé aux États-Unis et nous devons montrer notre solidarité".
"Pas de justice, pas de paix !", a scandé à plusieurs reprises la foule, qui s'est réunie aux alentours de 13h00 à Trafalgar Square, dans le cœur de la capitale britannique. Certains arboraient des panneaux en carton sur lesquels on pouvait lire "Black lives matter" ("Les vies noires comptent") ou encore "Notre couleur de peau n'est pas un crime".
Les manifestants se sont ensuite agenouillés pendant une dizaine de minutes, un geste devenu un symbole de la lutte contre les discriminations aux États-Unis, où des rassemblements similaires ont lieu chaque jour, avant d'entamer une marche vers l'ambassade américaine, malgré les mesures de distanciation sociale toujours en vigueur face au nouveau coronavirus. Ils voulaient ainsi exprimer leur colère après la mort à Minneapolis de George Floyd, devenu depuis un nouveau symbole des brutalités policières contre la communauté noire.
"Je suis ici parce que je suis fatiguée, j'en ai marre de tout ça", a expliquée une manifestante, Doreen Pierre, "Quand est-ce que ça va s'arrêter ? Qu'est ce qu'on a fait de mal ? Pourquoi sommes-nous si menacés ? Laissez-nous tranquilles !".
"Évidemment, les images de ce qui est arrivé à George Floyd étaient extrêmement bouleversantes, tout comme les scènes d'émeutes et de violences qui ont eu lieu dans tous les États-Unis", a quant à lui déclaré dimanche le ministre britannique des Affaires étrangères Dominic Raab.
AFP/VNA/CVN