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Richomme a tenu la moyenne la plus élevée (15,72 nœuds) de la flotte au cours des dernières 24h, ce qui lui a permis de reprendre 49 milles à Dalin et de ne plus pointer qu'à 9 milles de la tête.
Yoann Richomme à bord de Paprec Arkéa lors du 10e Vendée Globe, le 10 novembre au large des Sables-D'Olonne. Photo : AFP/VNA/CVN. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Intercalé, Goodchild a également repris du terrain à Dalin (12 milles pour ne plus être qu'à 6 milles du premier) et a passé Sébastien Simon (Groupe Dubreuil).
La mise en place, au niveau du cap Finisterre à la pointe nord-ouest de la péninsule ibérique, d'un dispositif de séparation du trafic (DST) a encore compliqué la tâche des marins qui ont dû choisir de la contourner par l'intérieur, près des côtes, ou par l'extérieur, plus au large.
La majorité des skippers, dont le trio de tête, a choisi la route la plus courte au plus près des côtes, malgré la multiplication des manœuvres impliquées.
"Ça me paraissait très simple de passer dans le sud du DST, et ça s’est avéré plus compliqué que ce que je pensais !, a commenté le Sébastien Marsset (Fouissier) à la radio aux organisateurs. Des zones très rafaleuses et surtout des zones sans vent pas forcément là où on les attendait ! On est en train de quitter la côte, la mer est un peu formée, c’est pas facile de trouver la bonne vitesse pour le bateau et d’être stable surtout, on a entre 26 et 36 nœuds de vent ! J’essaie de sortir de là avec pas de casse !".
Une fois la DST passée, il a immédiatement mis cap à l'ouest pour s'éloigner des côtes et pointait au 20e rang à 96 milles à 07h00.
Lauréat en 2021, Yannick Bestaven (Maître Coq V) a, lui, choisi de passer à l'ouest de la DST. Résultat, il a perdu quatre places et une vingtaine de milles (8e à 56 milles) mais a dû passer une nuit moins agitée que ses concurrents à l'est et a épargné sa monture.
Comme lui, la Suissesse Justine Mettraux (Teamwork - Team Snef) a choisi le calme relatif.
"On est dans l’ambiance 25-30 nœuds de vent au portant, depuis l’approche du Cap Finisterre. J’ai choisi de faire une route extérieure du DST pour faire une trajectoire un peu plus simple, un peu plus en contrôle parce qu’au moment où on passait c’était vraiment déjà assez fort dans le corridor sous le cap Finisterre. Normalement, on ne devrait pas beaucoup perdre sur la route optimale. On fera les comptes dans 24 heures, mais ça ne devrait pas faire de gros écarts !", a-t-elle déclaré à la radio aux organisateurs.
À 07h00, elle pointait à la 21e place, à 97 milles de la tête.
AFP/VNA/CVN