France
Des établissements des Hauts-de-France visés par des menaces d'attentat

Des messages de menaces d'attentat visant des établissements des Hauts-de-France ont été diffusés vendredi soir 22 mars et samedi matin 23 mars via leurs Espaces numériques de travail (ENT) piratés, a appris l'AFP auprès des rectorats d'Amiens et de Lille.

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Des messages de menaces d'attentat visant des établissements des Hauts-de-France ont été diffusés les 22 et 23 mars via leurs Espaces numériques de travail piratés, a appris l'AFP de source policière et auprès du rectorat d'Amiens. 
Photo : AFP/VNA/CVN

"Lundi, 122 établissements vont exploser", est-il écrit dans un message consulté par l'AFP, envoyé aux parents d'élèves d'un collège lillois. L'auteur du message menace également de s'en prendre à la chaîne de télévision CNews, propriété du milliardaire Vincent Bolloré.

"Les comptes ENT de plusieurs établissements de l'académie ont été piratés cette nuit", a reconnu le rectorat de Lille dans un communiqué, refusant de préciser le nombre d'établissements touchés. "Pour chacune des situations, le référent police ou gendarmerie est contacté et une plainte sera déposée", ajoute cette source.

Dans l'académie voisine d'Amiens, le rectorat a reconnu des piratages du même ordre. "À ce stade", cinq établissements "sont concernés", trois lycées et deux collèges, a précisé la préfecture de la Somme à la mi-journée.

Comme celui envoyé au collège lillois, le message reçu par les établissements de l'académie d'Amiens "fait bien état d'un nombre d'établissements" visés, indique le rectorat d'Amiens.

Dans les deux académies, les accès aux ENT sont suspendus "jusqu'à nouvel ordre", indiquent le rectorat de Lille et la préfecture de la Somme.

"Les établissements scolaires restent ouverts ce lundi, dans des conditions de sécurité renforcées pour les cinq établissements cités", en présence notamment de forces de police et de gendarmerie, souligne la préfecture de la Somme.

"Des dépôts de plaintes ont été effectués en parallèle par les chefs d'établissement et par le rectorat afin de permettre les premières investigations", précise-t-elle.

"Plusieurs" signalements ont été effectués sur la plateforme Pharos, qui permet de signaler les contenus illicites en ligne, a indiqué une source policière.

Une cinquantaine d'établissements d'Ile-de-France, principalement des lycées, ont subi une vague similaire mercredi 20 mars et jeudi 21 mars, via l'envoi sur leurs plateformes ENT de messages de menaces d'attentat accompagnés d'une vidéo de décapitation.

"Ils pensent rester anonymes mais nous les traquons. Ils pensent être à l'abri mais nous les sanctionnons. Plusieurs dizaines d'auteurs de ces menaces, intervenues ces derniers mois, ont d'ores et déjà été judiciarisés", a déclaré jeudi soir 21 mars le Premier ministre Gabriel Attal, à l'issue d'une réunion interministérielle sur la sécurité des établissements scolaires à Matignon.

Le gouvernement avait comptabilisé mi-novembre 800 fausses alertes à la bombe lors d'une précédente série d'alertes à l'automne.

Elles s'étaient multipliées après l'attaque jihadiste qui a coûté la vie à l'enseignant Dominique Bernard, à Arras (Pas-de-Calais), le 13 octobre.

AFP/VNA/CVN

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