Patrice Burel, directeur du Bureau Asie-Pacifique de l'Organisation internationale de la Francophonie, Nguyên Thi Nghia, vice-ministre vietnamienne de l'Éducation et de la Formation, Phoeurng Sackona, présidente du Comité national de pilotage du Cambodge, et Sengdeuane Lachanthaboun, vice-ministre lao de l'Éducation, y étaient présents.
La vice-ministre Nguyên Thi Nghia a souligné que grâce aux soutiens et à la coopération active des partenaires francophones, le projet VALOFRASE avait enregistré des résultats encourageants. Il contribue à maintenir, consolider et à développer l'enseignement du français au Vietnam comme dans la région. "C'est un modèle de coopération efficace qu'il faut développer", a-t-elle affirmé.
Lors de cette conférence, les participants ont analysé avantages et défauts de ce projet. Pour l'heure, le projet rencontre encore des obstacles comme manque de personnel dans l'enseignement du français, méthode de gestion compliquée... Pour développer le français, les participants se sont montrés unanimes quant à la nécessité de poursuivre la coopération multilatérale, de réduire le nombre des objectifs pour mieux les cibler, et de mettre sur pied un outil d'évaluation de la qualité de l'enseignement.
Trân Thi Mai Yên, directrice du Centre régional de la Francophonie à Hô Chi Minh-Ville, a dit que contrairement à la 1re phase (2006-2010), la 2e phase du projet (2011-2020) visait à informer parents comme élèves des intérêts du français, qui permet par exemple d'augmenter les opportunités d'emploi et de promotion professionnelle. D'ailleurs, l'environnement de pratique et d'utilisation du français est diversifié.
Le projet VALOFRASE concerne les trois pays indochinois : le Vietnam, le Cambodge et le Laos depuis 2006, et la première phase a pris fin en 2010.
Quang Châu/CVN