>>US Open : Djokovic lâche un set sur sa route vers la gloire
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Le Russe Daniil Medvedev, vainqueur de l'Allemand Dominik Koepfer, lors du 2e tour de l'US Open, le 1er septembre à New York. |
Le Grec, 3e mondial, a fait respecter la logique sur le Arthur Ashe en s'imposant 6-3, 6-4, 6-7 (5/7), 6-0 contre le Français Adrian Mannarino (44e). Et, en cours de route, il a usé de son droit à aller se changer après la perte du troisième set.
Deux jours après les sept minutes prises pour faire le même aller-retour, lors de son premier tour contre l'Écossais Andy Murray, qui l'a ensuite accusé d'avoir voulu casser son rythme, le Grec, également moqué et critiqué par l'Allemand Alexander Zverev, a cette fois eu besoin de plus de huit minutes. Et quand il est réapparu sur le court, il a été accueilli par des huées.
"En faisant une pause et en allant me changer, parce que j'étais complètement trempé, ça m'a permis de me rafraîchir et j'ai été plus à même de délivrer le bon tennis que j'avais produit dans les deux premiers sets", a expliqué après coup le Grec, qui affrontera l'Espagnol Carlos Alcaraz (55e), âgé de 18 ans.
Imperturbable, Tsitsipas, s'appuyant notamment sur un excellent service (27 aces, nouveau record personnel), a en effet pu finir en trombe son match, infligeant un "donut" (6-0) à Mannarino, qui s'était bien accroché jusque-là.
"Conduite antisportive"
"Une pause toilette, c'est pour aller aux toilettes, faire ses besoins... si c'est pour casser le rythme c'est une conduite antisportive, même si ce n'est pas forcément le cas ce soir", a commenté le Français, espérant "que l'ATP va réagir pour changer les choses".
Plus tôt, il n'y a pas eu matière à discussion lors de la qualification au galop de Daniil Medvedev (2e), autre rival de Novak Djokovic dans sa quête historique d'un Grand Chelem calendaire. Il a battu 6-4, 6-1, 6-2 l'Allemand Dominik Koepfer, en 1h48 min.
"J'ai joué à un excellent niveau. Il y a de rares moments où c'était un peu serré entre nous et je suis parvenu à bien les gérer", s'est félicité le Russe, finaliste en 2019 et dont le prochain adversaire sera l'Espagnol Pablo Andujar (74e).
La joie du Russe Andrey Rublev, vainqueur de l'Espagnol Pedro Martinez, au 2e tour de l'US Open, le 1er septembre à New York. |
Son compatriote Andrey Rublev (7e) a lui laissé filer un set, 7-6 (6/2), 6-7(5/7), 6-1, 6-1, contre l'Espagnol Martinez.
Au prochain tour, il affrontera l'Américain Frances Tiafoe (50e).
Autres qualifiés, d'ailleurs opposés au 3e tour : le Canadien Felix Auger-Aliassime (15e) et l'Espagnol Roberto Bautista (21e).
La surprise du jour est venue du Norvégien Casper Ruud (11e), sorti 3-6, 6-4, 6-3, 6-4 par le Néerlandais Botic Van De Zandschulp (117e), issu des qualifications.
Chez les dames, Naomi Osaka n'a elle pas eu à fouler le Arthur Ashe, la Serbe Olga Danilovic ayant déclaré forfait pour un problème de santé pas lié au COVID-19, a-t-elle assuré sur son compte Instagram.
Nuit pluvieuse surréaliste
La Japonaise, No3 mondiale, affrontera au prochain tour la Canadienne Leylah Fernandez (73e), une adversaire largement à sa portée, sur sa route vers un cinquième titre du Grand Chelem, qui serait aussi le troisième en quatre ans à Flushing Meadows.
Aryna Sabalenka, qui l'a dépassée à la 2e place mondiale juste avant l'US Open, s'est elle qualifiée sans problème en battant 6-3, 6-1 la Slovène Tamara Zidansek (40e).
La Bélarusse Aryna Sabalenka (droite), victorieuse de la Slovène Tamara Zidansek, au 2e tour de l'US Open, le 1er septembre à New York. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Autre Bélarusse en forme, Victoria Azarenka, finaliste l'an passée, a aussi avancé sans encombre 6-3, 7-6 (7/1) contre l'Italienne Jasmine Paolini. La 19e mondiale sera opposée à l'Espagnole Garbiñe Muguruza (10e).
L'Ukrainienne Elina Svitolina (5e), la Roumaine Simona Halep (13e), la Belge Elise Mertens (16e), la Tunisienne Ons Jabeur (21e) ont elles aussi facilement validé leurs tickets.
Tout comme l'Américaine Sloane Stephens (66e), lauréate en 2017, lors d'une session nocturne qui a pris un tour surréaliste, avec l'interruption par la pluie du match entre le Sud-Africain Kevin Anderson et l'Argentin Diego Schwartzman, sur le Louis Armstrong, pourtant pourvu... d'un toit.
Ce déluge, vestige de l'ouragan Ida, qui a fait plusieurs morts en Louisiane dimanche dernier, s'est infiltré par les coins de la salle. Heureusement que le Arthur Ashe était étanche pour permettre à Schwartzman de s'imposer.
AFP/VNA/CVN