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L'attaquant français Kylian Mbappé à l'issue du match entre le Paris Saint-Germain et le Stade de Reims, le 29 août au stade Auguste-Delaune. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les minutes sont comptées pour Florentino Pérez, le président du club merengue, s'il souhaite faire venir le prodige parisien cette saison.
Lundi soir 30 août, un accord semblait s'éloigner, la presse évoquant, des deux côtés des Pyrénées, un arrêt des négociations entre le Paris SG et le Real.
Madrid n'est toujours pas parvenu à convaincre le Paris SG de céder sa superstar : une première offre de 160 millions d'euros n'était "pas suffisante" selon le directeur sportif Leonardo, la seconde proposition de 180 millions d'euros non plus, et le camp parisien assure que le géant espagnol n'a pas fait de troisième offre.
En Espagne, la presse sportive affirme que le Real va retenter sa chance en janvier, même si une offre plus élevée de dernière minute n'est pas à exclure du côté de la "Maison blanche", qui a, en parallèle, quasiment scellé l'arrivée d'un autre prodige français : le milieu de terrain rennais Eduardo Camavinga.
Le PSG a le choix entre renflouer les caisses d'un montant stratosphérique pour un joueur en fin de contrat en juin mais ne jamais voir son trio magique Messi - Neymar - Mbappé, ou profiter pendant une saison de son équipe de rêve, mais risquer de voir partir le champion du monde gratuitement en fin de saison.
D'autant qu'en cas de départ, difficile d'imaginer les propriétaires qatariens ne pas remplacer la star par un autre cador... Pas une mince affaire.
Recrutement cinq étoiles
22 ans, le Bondynois ne laisse rien filtrer sur ses intentions. Dimanche 29 août à Reims (2-0), il a fêté son doublé comme un fidèle Parisien, et a apprécié de disputer ses premières minutes aux côtés de Lionel Messi, la recrue phare du mercato.
Une chose est certaine : s'il doit y avoir des développements dans ce dossier majeur, Mbappé devra répondre aux sollicitations depuis Clairefontaine (Yvelines), où l'équipe de France est rassemblée depuis lundi 30 août, à la mi-journée, voire depuis Strasbourg, où les Bleus se rendent dès mardi en vue d'affronter la Bosnie mercredi 1er septembre à la Meinau.
Cet épilogue insoutenable pour les supporters vient clôturer un mercato historique pour la Ligue 1 et son mastodonte parisien.
L'arrivée de Messi, que le FC Barcelone n'a pas pu conserver, a causé un retentissement inédit dans la capitale et dans les instances du foot français. Au Parc des princes lors de sa présentation aux fans, comme pour ses premières minutes de jeu à Reims dimanche 29 août, "la Pulga" fait chavirer les amateurs à chaque apparition.
Presque assez pour faire oublier le recrutement étoilé de Sergio Ramos, Georginio Wijnaldum et Gianluigi Donnarumma, trois cadres arrivés gratuitement, et d'Achraf Hakimi, une très bonne pioche arrachée à l'Inter Milan pour 60 millions d'euros.
Difficile pour la Ligue 1 de rivaliser avec des noms si ronflants. Mais malgré des finances en berne, entre pandémie et crise des droits télévisuels, les clubs du Championnat de France ont réussi quelques jolis coups sur le marché.
Marseille et Nice actifs
Le défenseur français de Marseille, Matteo Guendouzi, lors du match de Ligue 1 de l'OM face Saint-Étienne, au stade vélodrome le 28 août. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'Olympique de Marseille version Jorge Sampaoli, le bouillant entraîneur, et Pablo Longoria, l'hyperactif président, a fêté l'arrivée de neuf recrues majeures, parmi lesquelles Mattéo Guendouzi, Gerson et Cengiz Ünder, tous trois déjà très prometteurs à l'image du but marqué par chacun d'entre eux contre Saint-Etienne (3-1), samedi 28 août.
Mais ce n'est sans doute pas fini ! La presse spécialisée s'attend encore à l'arrivée du milieu français Amine Harit. Mais il faudra aussi dégraisser l'effectif, avec Boubacar Kamara et Duje Caleta-Car, joueurs "bankables", comme partants potentiels.
À Lyon, le départ (libre) de Memphis Depay au Barça a été compensé par l'arrivée du Suisse Xherdan Shaqiri (Liverpool), principal mouvement dans le Rhône, où un attaquant est encore espéré.
Dopé par les investissements de son propriétaire Ineos, Nice s'est fait une place parmi les prétendants à l'Europe en signant, outre l'entraîneur champion de France Christophe Galtier, l'ailier Justin Kluivert, Calvin Stengs et surtout l'attaquant montpelliérain Andy Delort, soufflé à l'OM.
Si Lille n'a fait que remplacer son gardien Mike Maignan, parti à l'AC Milan, par Ivo Grbic, le club champion de France a pour le moment conservé son effectif.
Le Stade rennais a lui dépensé une trentaine de millions d'euros pour se renforcer (Sulemana, Santamaria, Meling, Majer...), tandis que Strasbourg et Troyes ont joué la carte de l'expérience en attirant respectivement Kévin Gameiro et Adil Rami.