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Le logo de Spotify en 2024 à Francfort en Allemagne. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La déclaration commune ne donne pas de détails sur la valeur ou la durée de l'accord, mais indique qu'UMG et Spotify "collaboreront étroitement pour faire avancer la prochaine ère d'innovation en matière de diffusion en continu".
"Les artistes, les auteurs-compositeurs et les consommateurs bénéficieront d'offres nouvelles et évolutives, de nouveaux paliers d'abonnement payant, d'une offre groupée de contenus musicaux et non musicaux, et d'un catalogue de contenus audio et visuels plus riche", peut-on lire dans le communiqué.
L'accord "établit notamment une licence directe entre Spotify et Universal Music Publishing Group pour l'ensemble du portefeuille de produits actuel de Spotify aux États-Unis et dans plusieurs autres pays", précisent les deux sociétés.
Selon le site spécialisé Billboard, il s'agit du premier partenariat direct conclu par Spotify avec un éditeur depuis la loi de 2018 sur la modernisation de la musique qui vise notamment à améliorer la façon dont les auteurs-compositeurs sont rémunérés via le streaming.
Cela semble indiquer un signe de compromis en ce qui concerne le déploiement d'offres groupées par Spotify qui, d'après Billboard, permettent de réduire le pourcentage de revenus reversés, car le contenu total est plus étendu.
"Spotify maintient son offre groupée, mais avec cet accord direct (avec UMG), elle a évolué pour prendre en compte des droits plus larges, y compris un traitement économique différent pour les contenus musicaux et non musicaux", a déclaré un porte-parole de Spotify au site Music Business Worldwide.
En mai dernier, Spotify a été assigné devant la justice fédérale américaine par le Mechanical Licensing Collective (MLC), l'organisation chargée de collecter les droits musicaux auprès des plateformes de streaming, qui lui reproche d'avoir réduit unilatéralement les royalties versées aux artistes.
Le PDG d'UMG, Lucian Grainge, a déclaré dans un communiqué que l'accord était un exemple de la "vision" de son entreprise pour le "Streaming 2.0", qui vise à augmenter la valeur par le biais de niveaux d'abonnement et de la vente de produits plutôt que de mettre l'accent sur le nombre de streams.
AFP/VNA/CVN