>>L'ouragan Chris faiblit en direction de l'Est du Canada
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>>Beryl, premier ouragan de la saison dans l'Atlantique
Image satellite NOAA/RAMMB de l'ouragan Chris près de la côte est américaine, le 11 juillet. |
Ces nouvelles prévisions rassurent aussi après une année 2017 dévastatrices quand plusieurs ouragans ont ravagé de nombreux territoires des Caraïbes mais aussi des États-Unis, où les dégâts records sont estimés à 306 milliards de dollars. "Les conditions dans l'océan et l'atmosphère se combinent pour produire une saison des ouragans dans l'Atlantique moins active que celle anticipée initialement en mai", a indiqué l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).
Les experts s'attendent maintenant à la formation de neuf à treize tempêtes qui pourraient atteindre une puissance justifiant de recevoir un nom. Parmi ces tempêtes, entre quatre et sept deviendraient des ouragans. Pas plus de deux ouragans dépassant la catégorie 3 ou plus - soit des vents à 178 km/h - ne sont anticipés avant la fin de la saison le 30 novembre. Par comparaison, les prévisionnistes tablaient en mai sur dix à seize tempêtes assez puissantes pour être nommées, dont cinq à neuf ouragans. Et en moyenne par saison, il y a douze tempêtes dont six deviennent des ouragans.
La probabilité de faire face à une saison des ouragans 2018 en dessous de la normale est désormais d'environ 60% contre 25% en mai. Mais les responsables du NOAA tiennent toutefois à prévenir les habitants du littoral à préparer ravitaillement et plans d'évacuation alors que la région entre dans le pic de la saison. "Il y a toujours davantage de tempêtes à venir - la saison des ouragans est loin d'être terminée. Nous exhortons à une préparation et une vigilance maintenue", a indiqué le prévisionniste en chef de l'agence, Gerry Bell.
Quatre tempêtes ont obtenu un prénom, dont deux ouragans pour l'instant en 2018. En revanche, les nouvelles prévisions ne préviennent pas de la possibilité qu'une région côtière soit touchée ou non par une tempête. L'abaissement des prévisions est en partie dû au phénomène climatique occasionnel El Nino, qui pousse les températures à la hausse. El Nino est "maintenant davantage susceptible de se développer avec assez de force pour refouler le développement des tempêtes pendant la dernière partie de la saison", affirme le NOAA.
AFP/VNA/CVN