Une exposition immersive plonge dans le processus créatif d'Hockney

La première exposition immersive du peintre britannique David Hockney s'est ouverte mercredi 22 février à Londres, emmenant les visiteurs dans un voyage multi-sensoriel à travers les décennies de l'oeuvre de l'artiste, du soleil de la Californie à la campagne normande.

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D'une durée de 50 minutes, l'exposition du peintre britannique David Hockney utilise réalité virtuelle et techniques d'immersion audio et visuelle.
Photo : AFP/VNA/CVN

"Le monde est vraiment vraiment magnifique si vous le regardez", mais "la plupart des gens ne regardent pas", explique le peintre de 85 ans dans ses commentaires qui résonnent dans l'exposition, aux côtés d'enregistrements d'archive.

Peignant toujours à 85 ans, Hockney s'est lancé totalement dans le concept de l'immersion, explique Richard Slaney, directeur général de Lightroom, l'espace qui a co-développé l'exposition avec l'artiste. "Il a toujours été un innovateur. Il a toujours poussé les limites".

L'exposition, qui se tient jusqu'au 4 juin, est partie d'un email envoyé par Richard Slaney en 2019 à l'artiste, suggérant une collaboration.

Résultat : 50 minutes d'expérience mêlant réalité virtuelle et techniques d'immersion audio et visuelles.

Les projections à 360 degrés, qui se tiennent dans un vaste espace unique, reprennent les oeuvres les plus connues de l'artiste, ainsi que d'autres, plus rarement exposées.

"Je suis quelqu'un qui aime dessiner... J'aime regarder les choses", entend-on de la voix d'Hockney. "C'est mon job, je crois, de fabriquer des images", quelque chose que l'octogénaire aime encore "énormément" explique-t-il.

Travailleur acharné

Né dans le Nord de l'Angleterre en 1937, Hockney s'est imposé comme une figure majeure du pop art, en particulier avec son A Bigger Splash (1967) qui saisit la surface de l'eau d'une piscine après un plongeon.

Vue de l'exposition immersive d'oeuvres du peintre britannique David Hockney à Londres le 22 février.
Photo : AFP/VNA/CVN

"Le soleil m'a conduit à Los Angeles... j'avais l'intuition que c'est un endroit qui me plairait", se souvient-il dans la section consacrée à sa période californienne. "J'y suis allé, sans y connaître qui que ce soit, et je me suis dit que c'était deux fois mieux que je ne l'imaginais".

"Quand on atterrit à Los Angeles, on voit toutes ces piscines. J'ai commencé à les regarder et j'ai remarqué les formes créées par l'eau", dit-il.

D'autres parties se concentrent sur les paysages de son Yorkshire natal, mais aussi de Normandie, où il a passé le confinement de 2020 pendant la pandémie.

Son implication dans son art et son "mantra d'aimer la vie" sont contagieux, explique Richard Slaney : "Il est très drôle... très sec. Mais aussi tellement dévoué. Il travaille comme un dingue tous les jours... Il a 85 ans, aime créer", dit-il.

AFP/VNA/CVN

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