>>Les hospitalisations liées au COVID-19 en nette augmentation aux États-Unis
Soin médical d'un patient du COVID-19 dans un hôpital à Californie, aux États-Unis. |
L'étude, menée par FAIR Health, une organisation à but non lucratif dédiée aux questions de coûts de santé et d'assurance santé, indique que 10% à 30% des adultes infectés par la COVID-19 aux États-Unis présentent des symptômes post-infectieux graves.
Elle désigne sous l'appellation de "COVID longue" la constellation de symptômes post-infection qui peuvent persister pendant des mois voire plus.
Ces symptômes comprennent des problèmes respiratoires, une fatigue extrême, ou encore des troubles cognitifs et mémoriels.
"Selon un rapport récent du Government Accountability Office américain, entre 7,7 millions et 23 millions de personnes aux États-Unis pourraient avoir développé une COVID longue", selon la même source, précisant que 76% des patients de "COVID longue" n'ont pas eu besoin d'une hospitalisation lors de leur infection initiale du coronavirus.
"Cela génère une pandémie de personnes qui n'ont pas été hospitalisées, mais qui en sont sorties avec une invalidité accrue", estime le Dr. Paddy Ssentongo, professeur assistant en épidémiologie infectieuse à l'université d'État de Pennsylvanie, cité par le média.
Beaucoup de choses restent incertaines concernant la prévalence, les causes, le traitement et les conséquences de ce phénomène, néanmoins FAIR Health a décidé de publier cette étude "considérant l'urgence" de cette question, selon l'article.