Dans une "déclaration de Stockholm", approuvée avant la clôture samedi de la Semaine de l'eau qui s'est tenue dans la capitale suédoise, les signataires de cet appel ont plaidé en faveur d' "un approvisionnement universel en eau potable, en services sanitaires adéquats et en moyens énergétiques modernes d'ici l'année 2030".
En faisant siens ces objectifs, Adeel Zafar, le président de UN-Water, une entité qui coordonne les agences des Nations unies traitant d'eau et d'hygiène publique, a insisté pour que la conférence de Rio de Janeiro "accorde la priorité au milliard de personnes qui n'ont pas actuellement accès à ces services de base".
La conférence, baptisée "Rio+20" parce qu'elle sera organisée vingt ans après un sommet de la Terre tenu dans cette même ville brésilienne, "constitue une excellente opportunité pour revoir la manière dont l'eau, l'énergie et l'alimentation sont gérées", a ajouté M. Zafar.
Les signataires de Stockholm ont également appelé à l'instauration d'objectifs intermédiaires, dont des "hausses de 20%" d'ici 2020 de l'efficacité de l'utilisation de l'eau dans l'agriculture et dans la production énergétique, ainsi que du recyclage de l'eau.
La "déclaration de Stockholm" a été adoptée entre autres par le Centre international de l'eau et l'assainissement, Conservation International, le Fonds mondial pour la Nature (WWF), l'Institut international de l'eau de Stockholm, l'Institut international de gestion de l'eau, le Stakeholder Forum et Wateraid, selon un communiqué des organisateurs de la Semaine de l'eau.
Le rassemblement de Stockholm a également permis aux quelque 2.500 participants venus de 130 pays de préparer une conférence sur l'eau, l'énergie et la nourriture, qui aura lieu à Bonn (Allemagne) en novembre 2011, et le Forum de l'eau à Marseille (France) en mars 2012.
AFP/VNA/CVN