>>Conakry, capitale de la presse francophone
>>Lomé : une formation journalistique en temps réel
Le jeune Naby Yaya Camara prend la photo tandis que Mariame Kourahi Sow interview une déléguée venant de Haïti. |
Former des journalistes est l’un des objectifs de l’UPF. À chaque édition des Assises, un partenariat est noué avec une école de journalisme du pays organisateur. Cette année, une dizaine d'étudiants de l’ISIC produisent le quotidien des assises. Ils bénéficient de l’encadrement de formateurs issus de l’École supérieure de journalisme de Lille, en France.
"Cela va permettre à ces futurs journalistes d’être outillés dans l’exercice de leur métier. Ils sont destinés à prendre les rênes de la presse guinéenne. Cela les aidera à avoir le niveau nécessaire dans le traitement de l’information", a dit Ibrahima Koné, président de l’UPF-Guinée. Et d’ajouter que ces jeunes "devraient ainsi être davantage compétitifs sur le marché de l’emploi".
Pour les étudiants, c’est une bonne occasion de pratiquer ce qu’ils ont appris théoriquement jusqu’à présent à l’école. "Nous allons avoir l’opportunité de rencontrer de grands professionnels", a déclaré Elisabeth Zézé Guilavogui, étudiante en 4e année, option presse écrite.
Au total, ce sont 1.500 exemplaires qui seront imprimés quotidiennement et distribués gratuitement aux participants des assises et au grand public.
Les Assises, une opportunité pour la Guinée
Avec la présence de plus de 300 délégués, journalistes et dirigeants de la presse francophone venant d’une cinquantaine de pays, ces 46es Assises constituent vraiment un évènement pour la Guinée qui peut espérer des retombées non seulement économiques mais aussi en termes d’image.
Un coin de l’hôtel NOOM, lieu d’organisation des 46es Assises de l’UPF. |
Selon le comité d’organisation, quelque 400.000 euros ont été investis dans les infrastructures hôtelières, la restauration, mais aussi dans les déplacements des journalistes pendant leur séjour. L’UPF, qui a le statut d’organisation non gouvernementale, ne peut financer à elle seule l’organisation de cette rencontre. Elle a bénéficié du soutien d’entreprises locales, notamment Guicopress (150.000 euros) ou SNG, Total ou Bolloré…
L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a également apporté sa contribution à hauteur de 50.000 euros. Quant à l’État guinéen, s’il n’a pas directement accès au "portefeuille", il a facilité le contact avec les entreprises.
Mais au-delà de l’aspect financier, la Guinée peut compter sur ses atouts touristiques pour séduire les journalistes. Une belle opportunité pour donner une image positive de ce pays d'Afrique occidentale.
(de Conakry, Guinée)