>> Philippines : le bilan de la tempête tropicale Trami s'élève à 116 morts et 39 disparus
>> Philippines : toits arrachés et arbres déracinés au passage du typhon Yinxing
Des travailleurs dégagent un arbre qui est tombé à cause des vents violents provoqués par le typhon Yinxing aux Philippines le 7 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Toraji a touché terre lundi 11 novembre à 08h10 locales (00h10 GMT) près de la ville de Dilasag, à environ 220 km au nord-est de la capitale Manille, a indiqué l'agence météorologique nationale, sans faire état de victimes ou de dégâts.
Les habitants de 2.500 villages avaient reçu dimanche 10 novembre l'ordre d'évacuer, mais l'agence nationale de gestion des catastrophes n'avait pas encore précisé lundi 11 novembre le nombre de personnes ayant déjà été mises à l'abri.
Les écoles, les ports et les bâtiments administratifs ont en outre été fermés dans les zones jugées particulièrement à risque.
Lundi 11 novembre, l'agence météorologique nationale a mis en garde contre des vents violents et de fortes précipitations dans le nord du pays. Elle a également alerté sur des vagues géantes qui pourraient s'écraser sur les côtes de l'île principale de Luçon.
"Tous les marins doivent rester au port ou, s'ils sont en route, chercher un abri ou un port sûr dès que possible jusqu'à ce que les vents et les vagues retombent", a indiqué la même source.
Toraji, avec des vents atteignant des vitesses maximales de 130 km/h, est le quatrième typhon à frapper les Philippines en moins d'un mois, après le passage de Trami, Kong-rey et Yinxing, qui ont fait au total 159 morts.
Le typhon Yinxing avait frappé jeudi 7 novembre la côte nord du pays, tuant une jeune fille de 12 ans et endommageant des bâtiments.
Quelques semaines auparavant, la violente tempête tropicale Trami et le super typhon Kong-rey avaient fait 158 morts, selon l'agence nationale de gestion des catastrophes.
Environ 20 grosses tempêtes et typhons frappent chaque année l'archipel ou ses eaux environnantes.
Les tempêtes dans la région Asie-Pacifique se forment de plus en plus près des côtes, s'intensifient plus rapidement et durent plus longtemps au-dessus des terres en raison du changement climatique, selon une étude récente.
APS/VNA/CVN