Steven Swanson, Alexander Skvortsov et Oleg Artemyev embarquent à bord du vaisseau russe Soyouz le 26 mars sur la base de Baikonour. Photo : AFP/VNA/CVN |
L'arrimage du vaisseau, qui était prévu à 3h04 GMT, est désormais reporté à la nuit de jeudi 27 mars à vendredi 28 mars (23h58 GMT) selon une procédure d'approche plus longue, selon la même source.
"Cette décision est due à des complications apparues dans le fonctionnement du système d'orientation du vaisseau", a indiqué Roskosmos. "Les informations sont en cours d'analyse", a indiqué la même source.
"L'équipage est en bonne santé, les paramètres du milieu de vie (dans le vaisseau) sont normaux. L'équipage a retiré les scaphandres et continue le vol en régime normal", a encore souligné l'agence russe.
L'agence spatiale américaine NASA a fait état de l'incident sur son site, indiquant que le vaisseau n'avait pas été en mesure d'affiner son approche de l'ISS mercredi matin 26 mars.
"Les contrôleur de vol à Moscou analysent les données pour déterminer la raison pour laquelle la mise à feu du troisième propulseur n'a pas eu lieu", a indiqué la Nasa.
"Les premières informations indiquent que le problème pourrait être que le vaisseau n'a pas été dans la bonne position ou orientation", ajoute la NASA.
L'agence spatiale américaine dédramatise cependant l'incident en soulignant que la procédure d'approche courte des vaisseaux russes Soyouz, en six heures, est une nouvelle procédure adoptée en mars 2013 en lieu et place de la procédure habituelle, qui prend deux jours.
Lancement du vaisseau russe Soyouz le 26 mars depuis la base de Baikonour au Kazakhstan. Photo : AFP/VNA/CVN |
C'est cette procédure plus longue, qui impose 34 tours de la Terre en orbite à l'équipage, qui est désormais requise.
"Cette procédure plus longue d'approche et d'arrimage était la procédure habituelle jusqu'à l'année dernière", a indiqué la NASA.
Si la procédure avait réussi mercredi 26 mars, ce n'aurait été que la 5e fois qu'elle était appliquée.
Les membres de l'équipage à bord de l'ISS - un Russe, un Américain et un Japonais - "ont été informés du nouveau plan", a encore précisé la NASA.
"Cela ne ressemble pas à un problème sérieux", a assuré Rob Navias, porte-parole de l'agence spatiale américaine NASA.
"Il n'y a aucun danger pour l'équipage", a-t-il ajouté.
L'équipage, composé des cosmonautes russes Aleksandr Skvortsov et Oleg Artemiev, et de l'astronaute américain Steven Swanson, devrait effectuer à l'ISS une mission de 170 jours, rythmée de plus d'une centaine d'expériences scientifiques pour la Russie ou les États-Unis.
La NASA dépend exclusivement de la Russie pour acheminer des membres d'équipage vers l'ISS, dont la structure est occupée en permanence par un équipage de six astronautes avec des rotations allant jusqu'à six mois.
AFP/VNA/CVN