Chaque jour, Vo Thi Chât, propriétaire du marché de gros de Hóc Môn, a l’habitude de contrôler tous les produits végétaux venant des maraîchers du district de Cu Chi (Hô Chi Minh-Ville) et de la province voisine de Tây Ninh. Elle les trie elle-même, et les aide en termes de capital, d’engrais, de semences, d’équipements agricoles.
Le modèle de culture maraîchère bio est appliqué par un paysan. |
Le modèle de culture maraîchère bio est appliqué par un paysan. |
Au marché de Hóc Môn, comme Vo Thi Chât, de nombreux petits commerçants vont s’approvisionner directement chez les maraîchers. Cette coopération se base sur la réputation et les relations d’affaires pérennes. Les agriculteurs financés doivent assurer une production aux normes VietGap, et réserver tous leurs produits aux investisseurs. En outre, ce dernier doit acheter les produits selon le prix du marché de gros du jour.
«Cette coopération est bénéfique à tous" , affirme Mme Hân, distributrice de 5 tonnes de légumes VietGAP chaque jour.
Lê Van Mi, paysan dans la commune de Trung Lâp Thuong, district de Cu Chi, partenaire de Vo Thi Chât, coopère avec de petits commerçants depuis deux ans. «L’écoulement des produits est très stable et l’intérêt plus élevé qu’en passant par des intermédiaires», se réjouit-il.
Pham Thi Ngoc Hà, directrice de la sarl San Hà, distributrice d’environ 30% de la viande de poulet de la ville, partage : «Actuellement, le commerce agroalimentaire est moins facile qu’auparavant. Pour bénéficier de la confiance des clients, le commerçant doit proposer des produits propres. Publicité et marketing jouent aussi un rôle important. La coopération entre commerçant et paysan est nécessaire pour une qualité optimale des produits».
Hô Chi Minh-Ville consomme chaque jour des centaines de milliers de tonnes de légumes et de viandes propres. Aussi le marché du bio est-il prometteur. Pour le conquérir, commerçants et agriculteurs doivent coopérer plus étroitement.
Quang Châu/CVN